×

Mois de la Femme : Le Combat d’une Femme Tunisienne dans ‘Can’t Hurt Me: Rien ne peut me blesser!' »

  • Mois de la Femme : Le Combat d’une Femme Tunisienne dans ‘Can’t Hurt Me: Rien ne peut me blesser!' »

 

Par Jihène Sayari.

 

Je souhaitais débuter le Mois de la Femme de manière particulière, en rendant hommage à une femme exceptionnelle qui a bravé les épreuves pendant de longues années et qui le fait encore chaque jour. Une femme qui a traversé des moments difficiles, qui a touché le fond à un certain moment de sa vie… Aujourd’hui, elle se moque des préjugés et de la société parce qu’elle sait qui elle est!

 

Cette femme, en toute modestie, n’est autre que moi. Je désire partager un extrait de mon article intitulé « Can’t Hurt Me: Rien ne peut me blesser! », qui sera publié dans le prochain numéro de Femmes Maghrébines. J’y aborde l’un de mes nombreux combats, (qui sont toujours d’actualité) en espérant redonner de la force à une autre femme:

 

« Et soudain, précisément dans ces moments de profonde détresse, j’ai compris le véritable sens du titre « Can’t Hurt Me. »

Le divorce a été un moment de rupture dans ma vie, mais après m’être laissée abattre, j’ai choisi de me relever. J’ai compris que je ne pouvais pas laisser les échecs et les revers me définir. Au lieu de cela, j’ai décidé de devenir un exemple de résilience, non seulement pour moi-même, mais aussi pour ceux qui traversent des moments difficiles.

Je me suis rendu compte que la résilience ne signifie pas seulement surmonter les obstacles externes ou réussir professionnellement, mais qu’il s’agissait de combattre ses démons intérieurs. C’est une bataille constante pour renforcer sa propre mentalité et croire en sa propre valeur. C’est un travail acharné, mais c’est aussi incroyablement gratifiant.

Ce n’était pas facile, mais aujourd’hui, lorsque quelqu’un me critique, je le regarde droit dans les yeux avec un regard sûr, et je ne baisse pas les yeux ! Je n’ai fait de mal à personne, je n’ai tué personne, alors jugez-vous avant de me juger. Corrigez vos vies avant de me donner des conseils, et surtout, occupez-vous de vos affaires ! »

 

Oui, ce qui ne tue pas te rend plus fort !

Je suis fière d’incarner une femme tunisienne, non pas pour rivaliser avec les hommes, mais simplement pour vivre en tant qu’être humain malgré le genre, le statut social, ou la couche sociale à laquelle j’appartiens.

Femmes, je vous aime !

 

 

 

 

DOSSIERS SPÉCIAUX