- société
Par Jihène Sayari.
Alors que l’année tire sa révérence, les battements du temps annoncent le passage vers un nouveau chapitre de nos vies. Pourtant, les tourments de l’année écoulée persistent dans nos esprits, entre les cataclysmes naturels, les conflits déchirants et les soubresauts économiques. Nous avons enduré bien des épreuves.
En Tunisie, le quotidien n’a rien eu de paisible. L’inflation galopante, l’atmosphère socio-politique tendue nous ont profondément marqués. Le stress pèse lourd, les relations se sont chargées d’une agressivité, d’une froideur nouvelle.
Cette vague de morosité a emporté chacun dans son tourbillon, n’épargnant personne. Pour ma part, cette année fut une traversée des plus ardues, mais dans ces instants, je rends grâce pour chaque modeste bénédiction.
L’horizon demeure incertain quant à ce que réserve l’avenir, mais j’entretiens l’espoir que la nouvelle année apaise nos peines, ou tout du moins allège notre fardeau.
En attendant, chaque aube et chaque crépuscule nous offrent des instants d’une beauté poignante. Nous saisissons ces moments avec ferveur, en quête de leçons, de réconfort, cherchant à extraire la quintessence de chaque instant. Au cœur de cette incertitude, c’est dans la gratitude pour les petites merveilles que je puise ma résilience.
À l’aube de cette nouvelle année, je garde le cœur empreint d’espoir, consciente que même au cœur des tempêtes, subsistent des éclats de lumière, témoins de la force intérieure qui nous guide.