- société
Femmes de pouvoir, guerrières, révolutionnaires, aventurières, intellectuelles, scientifiques ou artistes Chacune de nous, à sa manière, a décidé de se consacrer à ses passions ou de lutter pour ses convictions. Certaines ont brillé par leur intelligence, leur curiosité, leur talent, leur indépendance ; d’autres par leur détermination ou leur ambition et leur goût du pouvoir.
Toutefois, quant on évoque le débat sur la presse dédiée à la femme, à cette même femme révolutionnaire, qui éduque, oriente, décide, fait bouger le pays, on met toutes ces distinction à part, et on pense directement à un support superficiel, accusé même par l’objectivation sexuelle. La presse féminine, en Tunisie, est souvent perçue comme un lieu privilégié de production et de reproduction des stéréotypes autour de la beauté, de la conjugalité hétérosexuelle ou de la répartition des taches dans le foyer.
Pourtant, à sa naissance au 17e siècle, la presse féminine était militante puisquelle était le fruit du mouvement pour les droits des femmes. Elle est devenue plus légère par la suite en adoptant petit à petit une approche commerciale ( imposée par la conjoncture économique à l’époque , et les mutations de la société et des modes de consommation) mais, nous remarquons que très vite, dans les pays , culturellement développés, l’émergence, avec les deuxième et troisième vagues du mouvement féministe, d’un nouveau type de média féminin, qui, porte les voix des femmes et des minorités de genre, une nouvelle presse féminine qui joue une fonction sociale et idéologique et cherche à répondre à lambiguïté de la femme d’aujourdhui, à la fois femme-femme et féministe.
Après la crise sanitaire, la crise économique et les mutations sociétales de ces dernières années, la majorité des magazines féminins, dans le monde, ont révolutionné leurs lignes éditoriales s’adaptant de plus en plus, au profil et aux attentes de la femme d’aujourdhui. Une métamorphose marquée par l’élargissement de la ligne éditoriale,de plus en plus axée sur les thématiques de l’entreprise, de l’entrepreneuriat et de l’empowerment au féminin.
D’ailleurs, l’année dernière, le géant de la presse féminine ELLE MAGAZINE, a obtenu le statut (IPG) statut de presse d’information politique et générale, accordé par la Commission paritaire des publications et agences de presse.
Femmes Maghrébines adopte cette nouvelle vocation de la presse féminine. Depuis le début de cette année, notre ligne éditoriale s’élargie afin de traiter toutes les thématiques contemporaines à travers le prisme de l’engagement en faveur de la représentation des femmes dans le secteur de l’économie, la culture, l’art, le paysage politique, les postes de décision,
Notre vision, c’est d’accompagner les femmes en les mettant en première ligne et en les soutenant dans leur prise de pouvoir, surtout dans la vie économique. Nous voulons leur donner les clés du monde d’aujourd’hui pour qu’elles deviennent actrices du changement dans la société et pour elles-mêmes, pour le meilleur,.. et sans le pire !