- société
Par Jelenka Bellagi –
Dès mon arrivée en Tunisie, j’ai été agréablement impressionnée par l’importance du rôle de la femme dans la vie sociale. C’est ici que j’avais choisi de faire les études à l’Ecole des Beaux Arts, tout en commençant mon intégration dans un pays, qui m’avais surpris par la chaleur humaine de ses habitants.
Ma belle mère, qui n’a pas eu la chance de faire des études, avait appris à mon fils, encore petit et commençant à peine à parler, à dire : » Yahaya Bourguiba « , les mots qu’il disait avec fierté.
J’ai appris l’importance de la place du président Bourguiba dans la Tunisie et dans les coeurs des Tunisiens et que la femme tunisienne doit ses privilèges aux choix progressistes de son libérateur : égalité des droits des femmes et des hommes que ce soit dans l’enseignement ou au travail, dont le résultat est que les femmes occupent une place privilégiée dans les professions très importants comme l’enseignement ,professions médicales et les affaires.
Le droit de vote de la femme tunisienne, ainsi que la monogamie ont contribué à l’épanouissement de sa personnalité et à son bonheur.
Mes études à l’Ecole des Beaux Arts m’ont permis d’encore mieux comprendre la Tunisie et l’importance du rôle des femmes dans le domaine des arts. J’admire aussi les traditions tunisiennes, qui se reflètent dans l’artisanat : en céramique, tapisserie et la broderie.
J’ai eu la chance de recevoir, à la fin de mes études, le prix présidentiel, que le président Bourguiba m’a remis au lycée Sadiki ( juin 1981 ), j’en suis très fière, c’est un événement très important de ma vie.
Au moment de la révolution tunisienne de 2011 on peut remarquer le rôle de la femme dans la marche de son pays vers le progrès et sa lutte pour conserver les acquis Bourguibiens, qui lui ont permis d’être au devant des nations modernes.