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Nous sommes prisonniers du « quand »

  • Nous sommes prisonniers du « quand »
Certains considèrent le bonheur comme une réaction à un événement : une naissance, une
fête, une promotion… Mais c’est en réalité un état d’esprit qui n’a que peu à voir avec les
événements extérieurs.
Il faut accepter que le bonheur est le but essentiel dans la vie. Cette
idée hérisse beaucoup de gens car elle signifie pour eux indifférence et égoïsme. Elle
signifie qu’ils se sentent coupables d’être heureux, quand d’autres ne le sont pas. Cela n’a
tout simplement pas de sens. Il faut se défaire de ce sentiment fusionnel : les autres ne sont
pas nous, nous ne sommes pas les autres ; être heureux n’enlève rien à personne, et ne pas
l’être n’apporte rien à personne.
Le bonheur ne dépend pas des événements de notre vie, mais de la manière dont nous les
regardons. Il peut être notre état naturel, mais à force de vouloir tout contrôler, tout modifier,
tout changer, les êtres, les choses et les événements, nous nous rendons tout simplement
malheureux.
Nous sommes prisonniers du « quand » : quand j’aurais un (autre) travail,
quand mes enfants seront grands, quand nous aurons une autre maison, quand nous aurons
changé d’endroit ; quand mon mari / ma femme aura changé…
Nous sommes généralementtrès déçus lorsque nous nous apercevons que nos espoirs étaient illusoires.
Alors, nous engageons une autre série de « quand ».

« Quand », c’est maintenant.

DOSSIERS SPÉCIAUX