- société
A vous les femmes indépendantes, les femmes belles et qui s’assument, rien n’est assez beau ni assez consistant pour vous dérouter, si ce n’est votre éternelle et douce tolérance envers les incompris qui ne sont autres que vous. Ceci est un texte qui parle de la femme, de l’amour, des avantages et les inconvénients d’être née sous le signe de Venus.
Ce dernier, qui saura, je l’espère bien, vous toucher, vous émouvoir et surtout vous voir à travers mes yeux, qui suis-je ? lisez et vous verrez…
Par Myriam Essoussi
« C`est dur de se dire que les sentiments qu`on portait pour une personne n`étaient que de grands mots maquillés par la magie de l`amour… c`est quand la tendresse s`évapore dans la brume du matin…que ce petit *je t`aime* devienne un fardeau pour lui ou elle et que ces mains passent d`un acte de passion à un chagrin d`amour…quand j`ai pleuré cette fois, j`avais des larmes lourdes et chaudes à croire qu`elles me réchauffaient le cœur… en fait elles coulaient avec tant de douceur et de rapidité à la fois que je me suis sentie incapable de m`arrêter un jour … une larme remplie de douceur, de rancœur, d`amertume, de silence enfoui au plus profond de moi, remplie de souvenirs et d`audace, d`images fantaisistes et nuits ardentes… dans chaque larme une tendresse enflammée, un baiser lourdement déposé, une trace de tes caresses brûlantes et une empreinte de ton odeur. J’envi les cris des enfants car la vie leur offre encore une aubaine de modeler leurs cordes vocales et d’atteindre l’empire du silence dans toute sa splendeur ».
C’est sur ces notes que je me suis couchée, chagriné par un cœur gelé par la tendresse d’une insouciance oublié par cette allégresse de vouloir recevoir et donner .n’est-ce pas pour cela que Charles Aznavour a chanté « il faut savoir quitter la table quand l’amour est desservi » ?
De nos jours parler d’amour c’est comme évoquer le temps de la peste. C’est tellement compliqué, tellement laid et dur et pire encore la fin n’est jamais comme nous l’avons imaginé au départ. On tombe sur la bonne personne mais pas la bonne histoire, le bon moment mais pas la bonne personne. Et si on arrêtait de tout interpréter ? De prendre l’amour comme il est ? Ne rien calculer, oublier les principes et les règles de vie. Oublier qu’après la vie il y a une mort. Oublier les conseils des parents pendant l’adolescence et même après. Réagir et subir les conséquences et par la suite en tirer une leçon qui ne s’appliquera pas obligatoirement n’importe quand ou n’importe où ou avec n’importe qui. Si tout s’arrêtait pendant une année, un mois, un jour voir même une seconde. Si on arrêtait de se poser les mauvaises questions et voir du mal tout autour. Et si on désirait quelqu’un sans l’aimer pour ses principes… juste son corps. On demanderait sa présence par envie et non pas par besoin…
Principes ? Règles ? Arguments ? Convictions ? Conséquences ? Mœurs ? Habitudes et traditions ? Que des mots qui perdront toutes valeurs le jour où chacun de nous décidera de prendre sa vie en main, de risquer, de vivre et non juste d’exister…
(à suivre)