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Femmes Maghrébines
Aujourd’hui, ce n’est pas la Journée mondiale de l’orgasme, elle est encore un peu loin, le 21 décembre.
On n’a pas voulu attendre cette date pour en parler, le plaisir ça se fête tous les jours. Mais en parler reste encore très tabou.
Comment l’atteindre ?
Qu’est ce que le point G ?
Et quels sont les bienfaits du plus haut point du plaisir sexuel.
« Femmes Maghrébines » lève le voile sur le mystère de l’orgasme féminin.
L’orgasme fait l’objet de diverses théories. Première théorie : il existe deux types d’orgasme féminin, l’orgasme clitoridien (qui s’obtiendrait suite à la stimulation du clitoris), lors de cet orgasme, une vague de plaisir se propage dans tout le corps. Aussi intense que brève, cette vague orgasmique ne dure que 14 secondes. Quant à l’’orgasme vaginal (provoqué par la pénétration), il peut durer jusqu’à 30 minutes, pendant lesquelles les muscles vaginaux se contractent et la femme éprouve des vagues de plaisir. Mais d’après certaines études, seules 30 % des femmes arrivent à atteindre cet orgasme vaginal. Seconde théorie : l’orgasme clitoridien et l’orgasme vaginal ne sont pas différents l’un de l’autre (l’orgasme vaginal étant lui aussi provoqué par l’excitation du clitoris). En fait, l’orgasme, cette jouissance la plus intense que toutes les femmes souhaitent atteindre, n’est pour certaines femmes dites anorgasmiques, qu’un rêve. D’ailleurs, des études montrent qu’environ 15 % des femmes sont incapables d’atteindre l’orgasme, et qu’un autre 15 % n’en ont que très rarement.
D’après, certains sexologues, le meilleur moyen pour l’atteindre est de bien connaître son corps. Nous disposons de différents points sensoriels qui sont capables de nous envoyer au septième ciel. Encore faut-il savoir où ils se trouvent ! Les bienfaits de l’orgasme Très intéressé par le rôle de la sexualité dans les névroses humaines, Wilhelm Reich psychiatre autrichien considère que l’orgasme peut empêcher les troubles comportementaux, à condition de ne pas réprimer la sexualité de la jeunesse.
Il développera plus tard cette théorie sous le nom d’ « orgone ». Dans le même contexte, Donna Sheehan et Paul Reffell qui sont les créateurs de la journée mondiale de l’orgasme sont persuadé « qu’un nombre élevé de pensées positives liées à un plaisir sexuel quasi simultané peut modifier le champ d’énergie de la Terre et réduire, en conséquence, les niveaux dangereux d’agression et de violence actuelle » et que donc grâce à l’orgasme les êtres humains seront plus heureux et donc moins violent. Mais, atteindre le septième ciel est bien plus complexe qu’il n’y paraît tant au niveau physique que psychologique…
Par Sarra Benzarti