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Le 1er mai, journée de mobilisation syndicale et de fête du travail, verra plus de 300 rassemblements dans toute la France contre la réforme des retraites. Les syndicats espèrent une mobilisation « historique » et « festive », qui montrera que leur combat continue malgré l’adoption de la réforme par le Conseil constitutionnel. Selon les autorités, 500 000 à 650 000 personnes sont attendues dans les manifestations, dont 80 000 à 100 000 à Paris. Pour assurer la sécurité, 12 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés, y compris des drones pour surveiller les cortèges.
Le secrétaire général de Force Ouvrière, Frédéric Souillot, a souligné l’importance de l’unité syndicale pour cette mobilisation, qui est la première depuis 2009 avec les huit principaux syndicats. Les manifestations sont censées être pacifiques, mais la présence possible de groupes violents tels que les « black blocs » préoccupe certains syndicats.
La mobilisation syndicale se poursuivra après le 1er mai, avec la validation du deuxième référendum d’initiative partagée (RIP) le 3 mai et une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites à l’Assemblée nationale le 8 juin. Le gouvernement espère que la mobilisation atteindra son apogée le 1er mai, considérant que cela pourrait être le dernier baroud d’honneur de l’opposition à la réforme. Néanmoins, les syndicats restent déterminés et certains ont accepté une invitation du Premier ministre pour discuter de la réforme.