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L’entreprise Neuralink, créée en 2016 par Elon Musk, a franchi une étape cruciale le 28 janvier en implantant pour la première fois une puce cérébrale sur un patient. Bien que des expérimentations similaires aient eu lieu à des fins thérapeutiques, le projet de Neuralink se distingue en tant qu’initiative ouvertement transhumaniste.
La puce, de la taille d’une pièce de monnaie, avait déjà été testée avec succès sur un macaque, démontrant sa capacité à jouer au jeu vidéo Pong sans l’utilisation de manettes ou de claviers. Les résultats préliminaires de l’implantation humaine ont été salués par Elon Musk sur son réseau social X, précédemment Twitter, acquis en 2022.
Ayant obtenu l’approbation de la Food and Drug Administration (FDA) américaine en mai dernier, Neuralink s’est fixé des objectifs à long terme ambitieux depuis sa création fin 2016 à Fremont, en Californie. Elon Musk aspire à réaliser sa vision de la « symbiose homme-machine » ouvrant la voie à ce qu’il appelle l’ère de l' »homme augmenté ».
Cependant, cette avancée soulève des questions éthiques et philosophiques quant aux implications du transhumanisme. Alors que certains saluent les perspectives révolutionnaires de Neuralink dans le domaine médical, d’autres expriment des préoccupations quant à la modification fondamentale de l’expérience humaine que pourrait entraîner l’intégration directe de la technologie dans le cerveau.
Le récit de Neuralink, en quête d’une convergence plus étroite entre l’humain et la machine, reste l’une des initiatives les plus audacieuses et controversées d’Elon Musk. Le débat sur l’évolution de la relation entre la technologie et l’humanité continue à prendre de l’ampleur, stimulé par les avancées de l’entreprise et les questions éthiques qu’elle soulève.