Le monde du cinéma et des séries reste un champ de bataille pour la représentation des femmes, que ce soit devant ou derrière la caméra. Toutefois, certains genres sont plus propices à la mise en avant de personnages féminins, comme l’horreur. Selon une étude de Luminate, l’horreur est le genre qui met le plus en avant des femmes à l’écran, que ce soit dans les films ou les séries.
Le film « Scream VI », sorti en mars 2023, met en vedette huit actrices dans des rôles principaux, dont la célèbre Courteney Cox et la talentueuse Jenna Ortega. Le film « The Falling World » de Jaclyn Bethany, sorti en 2022 aux États-Unis, comporte quant à lui neuf personnages principaux féminins. De même, « The Accursed » de Kevin Lewis, sorti dans les salles en 2022, est porté par huit personnages féminins principaux.
Les séries d’horreur sont également une excellente source de représentation féminine à l’écran. La saison dix de « American Horror Story », diffusée en 2021, avait onze personnages féminins réguliers, tandis que la saison onze en compte quatre. Le rapport de Luminate note également que la série « Control Z » sur Netflix a choisi de mettre en avant 17 personnages féminins réguliers, un record.
Outre les séries et les films d’horreur, les créations de Shonda Rhimes sont également un excellent exemple de représentation féminine à l’écran. Sa série médicale « Grey’s Anatomy » compte dix personnages féminins réguliers dans sa saison 18. Mais c’est la deuxième saison de « La Chronique des Bridgerton » sur Netflix qui a particulièrement marqué l’étude, avec quinze personnages féminins et un tiers des rôles féminins réguliers interprétés par des femmes de couleur ou des femmes s’identifiant comme lesbiennes.
Bien que la représentation des femmes ait légèrement augmenté ces deux dernières années, l’étude souligne que la diversité des genres à l’écran reste un sujet de préoccupation. Les pourcentages de rôles principaux joués par des femmes sont respectivement de 42,7% et 45,7% pour les films et les séries en 2022. Quant aux femmes derrière la caméra, elles ne représentent encore qu’une minorité, bien que leur pourcentage ait augmenté ces deux dernières années.