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Selon le Dr. Marie-Philippe Morin, l’Indice de Masse Corporelle (IMC) est un outil de dépistage très imparfait car il ne prend pas en compte la répartition des graisses.
L’idée que les personnes obèses sont uniquement responsables de leur condition est contestée par la Dre. Mélanie Henderson, pédiatre endocrinologue, qui souligne le rôle significatif de la génétique dans le développement de l’obésité. Les facteurs environnementaux tels que la sédentarité, les changements alimentaires et la disponibilité de la malbouffe contribuent également à cette problématique de santé complexe.
L’affirmation que les personnes obèses peuvent simplement perdre du poids en mangeant moins et en faisant plus d’exercice est jugée simpliste par les experts. Obésité Canada indique que la perte de poids grâce à des changements d’habitudes de vie est généralement modeste et de courte durée. Les facteurs hormonaux et métaboliques compliquent le maintien de la perte de poids.
L’idée que l’obésité est uniquement définie par un IMC de 30 et plus est réfutée par le Dr. Morin, qui souligne que d’autres facteurs de santé sont importants. Le tour de taille et la répartition des graisses dans le corps jouent un rôle crucial, tandis que la graisse dans les fesses et les cuisses peut avoir des avantages pour la santé chez les femmes.
Enfin, l’idée que toutes les personnes ayant un IMC de 30 ou plus sont en mauvaise santé est remise en question par le Dr. Rémi Rabasa-Lhoret. Environ 10 à 15 % de ces individus peuvent être « métaboliquement normaux », bien que d’autres problèmes de santé liés au poids élevé puissent survenir à l’avenir.