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Bruxelles a pris une décision majeure en adoptant son premier instrument législatif de lutte contre les violences faites aux femmes au sein de l’UE. Bien que largement salué, le texte final suscite une déception notable, car le viol a été exclu de ses dispositions. L’accord a été conclu après des heures de discussions entre le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil lors du cinquième cycle de négociations. La directive vise à protéger les femmes contre diverses formes de violence en Europe, mais l’exclusion du viol a été un point de discorde persistant. Certains pays, dont la France, l’Allemagne et les Pays-Bas, ont été critiqués pour leur opposition à l’inclusion d’une définition du viol basée sur le consentement. Malgré les avancées, des associations soulignent que plus de 100 000 viols sont enregistrés chaque année dans l’UE, remettant en question l’argument avancé par certains pays réfractaires.