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Entre tâches quotidiennes, manque de reconnaissance et de soutien de la société… faible implication des pères dans la gestion familiale, difficultés à concilier vie personnelle et vie professionnelle,… de plus en plus de mamans se disent épuisées par leurs enfants, et par leurs charges mentales
En Tunisie, c’est généralement la femme qui assume la responsabilité du foyer, elle pense à tout, les courses, l’organisation du maison, la charges des enfants, les rendez-vous chez les médecins …une charge mentale qui pèse tant sur les épaules des femmes, qui malgré tout arrive à exceller et à se distinguer dans sa vie professionnelle
Les hommes échappent souvent des responsabilités du foyer argumentant souvent que c’est ELLE qui sait « mieux faire » ou bien c’est ELLE qui aime « tout gérer ».
Immaturité des hommes, la première cause de la charge mentale des hommes :
Les hommes ont tendance à se comporter comme de grands adolescents, et laissent leur femme gérer l’organisation du foyer :Ils jouent aux jeux vidéos, font la course sur l’autoroute, essayent de battre ses propres enfants au jeu ou au foot, vous les avez certainement remarqué, ces nombreux indices sur le décalage de maturité entre homme et femme.
Pourquoi une telle différence de maturité?
Plusieurs facteurs psychiques, physionomiques et sociaux expliquent la différence de maturité qui est soutenue quelque part par la femme.
1-Chez la femme, les règles, puis la maternité, constituent des événements majeurs qui la font mûrir, l’homme, lui, ne s’y trouve pas confronté.
2- La relation mère-fils : contrairement à la petite fille, qui, en entrant dans l’Oedipe, se détourne de sa mère pour aller vers son père, le petit garçon, lui, n’a pas à changer d’investissement et reste entièrement focalisé sur la femme, incarnée par sa mère. Voilà pourquoi, toute sa vie, sa maman gardera une place indétrônable dans son cœur. C’est ce qui explique aussi pourquoi certains hommes considèrent leurs conjointes comme une « seconde mère ».
3- Devenu adulte, la maman continue toujours à considérer son fils comme un éternel enfant, elle ne peut s’empêcher de lui trouver des excuses à son fils
4- L’éducation « genrée » : les garçons sont encore élevés dans l’idée que ce sont les filles qui doivent apprendre les tâches ménagères et les tâches liées aux enfants (en jouant à la poupée).
5- Adolescents jusqu’à l’âge de 43 ans : une étude britannique, a postulé que cette immaturité dans la sphère familiale (à différencier de son implication professionnelle) prendrait fin en moyenne à l’âge de… 43 ans !