Pendant la période estivale, les dermatologues rappellent régulièrement l’importance de protéger la peau sensible des enfants par les crèmes solaires, tout particulièrement aux heures où le soleil est à son zénith (entre midi et 16h).
Mais deux associations engagées dans les domaines de la santé et de l’environnement appellent à la prudence. Elles dénoncent la présence de substances nocives dans certains produits solaires vendus en supermarché et en pharmacie.
Les deux associations se sont penchés sur l’étiquetage et la composition de 71 produits solaires labellés « pour enfants » disponibles en grande surface, pharmacies, parapharmacies et magasins bio: des crèmes, sprays et laits solaires de marques très connues (Mixa, Lancaster, Nivea, Bioderma, Klorane, Garnier, Lovea, Eucerin, Cien, Avène, A-Derma, Mustella, Vichy ou encore Uriage).
29 substances jugées problématiques :
L’analyse menée sur 71 produits solaires pour enfants a démontré l’existence de 29 substances préoccupantes à des degrés divers
Selon leur étude, l’ensemble des produits solaires testés contenait au moins une substance problématique, et que plus de la moitié des produits (41 sur 71) contenaient une substance extrêmement préoccupante.
Dix de ces 29 substances sont « extrêmement préoccupantes » (substances cancérogènes, neurotoxiques, perturbateurs endocriniens), sept sont « très préoccupantes » (notamment car ce sont des allergènes) et douze sont « préoccupantes » (soulevant « des problèmes sanitaires ou environnementaux de moindre envergure »).
.