×

Le vrai problème quand on est toujours célibataire ?!!

  • Le vrai problème quand on est toujours célibataire ?!!

Quand une femme est seule depuis longtemps, on se demande ce qui cloche chez elle et avec le temps,  c’est elle-même qui se pose cette question:  Il est bon de se questionner à savoir si on n’entretiendrait pas une vision irréaliste de l’amour. De savoir si notre solitude trouve ses sources dans la peur de l’engagement, la peur de l’intimité,  la peur de montrer ses imperfections ou ses vulnérabilités ?!!
S ’inventer un idéal parfait qui n’existe pas, est une sorte d’auto sabotage  : Repousser les prospects ou le nouvel amoureux, en se plaignant ou en étant franchement désagréable, Auto-sabotage en négligeant son apparence, son poids : l’image de soi devient négative et la personne ne se sent plus désirable;Repousser l’autre pour: protéger ses habitudes, ses secrets et ses manies;Ne pas s’investir en manifestant peu d’intérêt à l’autre;En ne portant attention que sur les aspects négatifs de l’autre,…Etc.
L’auto-sabotage peut aussi provenir des divers messages véhiculés dans la publicité. En effet, si on suit les messages publicitaire, nous, les consommateurs sommes des êtres qui ne méritons que ce qu’il y a de mieux.  On ne devrait pas se contenter de miettes ou de demies-mesures. L’autre devrait être toujours prêt et l’intolérance à l’imperfection est devenue légitime. Le «Je le mérite bien!» n’est plus un but à atteindre, mais une loi à respecter. Ce que j’exige n’est rien de moins que le meilleur.
Plusieurs mythes concernant les relations amoureuses parsèment d’embûches la recherche amoureuse. L’idée que si l’amour véritable existe dans un couple:

  • Il n’y a pas de conflits;
  • La sexualité est  facile et satisfaisante instinctivement;
  • Je n’ai pas besoin de demander ou d’expliquer rien, on se comprend à merveille.

 
Malgré cette peur bleue de l’engagement, les besoins affectifs et les besoins sexuels des femmes ne disparaissent pas pour autant. Une femme peut avoir peur de l’engagement et avoir des envies et des pulsions sexuelles normales.  Pour certaines, la recherche constante de nouveaux partenaires offre un moyen efficace pour éviter la détresse que peut causer la peur de l’engagement  et permettre un semblant de vie amoureuse socialement acceptable. Cependant, la multiplication des aventures comme antidote à la phobie de l’engagement ne comblera jamais les besoins affectifs profonds.
La base de l’intimité sous-tend l’ouverture et la révélation de soi. Cet enjeu minimal peut se révéler être un facteur anxiogène extrême.  Reconnaître ses peurs reliées à l’engagement et accepter qu’il y ait une période d’inconfort en début de relation est le premier pas à franchir.  Perdre ses repères habituels est un exercice périlleux mais nécessaire pour passer à un engagement profond et durable.
Là où jadis la femme érotisait  le mystère, l’inconnu, la nouveauté et à la limite le danger, elle doit trouver de nouvelles façons d’investir érotiquement son partenaire amoureux. Érotiser l’amour, la stabilité et le quotidien amoureux. Reconnaître sa fragilité et se rappeler que l’engagement, on le fait à soi-même  avant tout.

Par Mériza Joly   
Sexologue Psychothérapeute

DOSSIERS SPÉCIAUX