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J'ai envie de dormir tout le temps …

  • J'ai envie de dormir tout le temps …

 
On parle d’insomnie soit lors que l’on a une difficulté à s’endormir à l’heure du coucher (insomnie initiale), soit lorsque l’on fait des réveils nocturnes fréquents ou prolongés, soit enfin quand on se réveille prématurément le matin avec une incapacité à retrouver le sommeil. Une personne peut souffrir d’un mélange de ces symptômes, ou encore peut changer avec le temps de symptômes.
Si l’insomnie s’accompagne souvent d’un état d’hyperéveil (tension musculaire augmentée, rythme cardiaque élevé, température centrale augmentée), de très courtes phases de sommeil sont enregistrées dans la journée, sans même que le sujet s’en aperçoive. Ce n’est pas pour cela qu’il est l’abri d’un endormissement. En cas d’insomnie, il est difficile de faire la part de ce qui revient à la difficulté de concentration de ce qui revient à la somnolence, mais toutes deux peuvent avoir des conséquences parfois dramatiques : de plus en plus d’accidents, qu’ils s’agissent d’accidents de la circulation ou d’accidents industriels sont mis sur le compte de la somnolence.
Prendre plus de 30 minutes pour s’endormir, ou passer plus de 30 minutes éveillé au milieu de la nuit, avec une durée de sommeil inférieur à 6 heures 30 par nuit représente un problème d’insomnie. Si vous dormez 6 ou 7 heures par nuit et que vous vous sentez reposé le jour suivant, vous ne souffrez pas d’insomnie. Si vous avez de la difficulté à resté endormi ou à vous endormir au moins trois fois par semaine, vous faites probablement de l’insomnie.

Les effets du manque de sommeil

Les répercussions psychiatriques de l’insomnie sont constantes au bout de quelques mois d’insomnie. L’insomniaque a une mauvaise adaptation aux stress de la vie courante. L’anxiété est majorée et avec elle le risque de dépression. L’alcoolisme et la toxicomanie en sont souvent les conséquences.
Les conséquences d’une insomnie sont notamment une fatigue au réveil :
– l’impression de ne pas être reposée par sa nuit de sommeil, accompagnée d’une somnolence au cours de la journée : travail, trajets, domicile…
-Des troubles de l’attention et de la mémoire, ainsi que des courbatures, des difficultés de concentration dans la journée ou une envie de dormir (bâillements) sont généralement constaté.
-La personne souffrant d’insomnie fait généralement l’objet d’une irritabilité, d’angoisses et de fatigue au cours de la journée.
-Une dépression peut parfois s’installer..
Lorsqu’il existe une répétition des épisodes d’insomnie jour après jour, les personnes affectées s’angoissent généralement à l’idée de passer une mauvaise nuit. Cette peur de l’insomnie rend le sommeil de l’insomniaque encore plus difficile, ce qui peut alors l’entraîner dans un cycle infernal.
On doit toujours garder en tête qu’une sieste doit généralement durer une heure ou à peine plus.
La sieste ne peut compenser le manque de sommeil nocturne qu’à petite échelle (max. 70%), mais on ne peut pas parler d’un réel équilibrage. Beaucoup de gens éprouvent après une sieste de grandes difficultés à se relever, car leur circulation sanguine et leur rythme thermique notamment s’alignent au mode du sommeil : ensuite on reste tout  « mou » le reste de la journée, et on n’arrive pas à être vraiment productif. Et puis l’endroit où on improvise sa sieste n’est pas forcément propice à un véritable repos, par exemple si on s’allonge à moitié sur le bureau: c’est inconfortable, on ressent les bruits alentours, et on a plutôt l’impression de lutter qu’autre chose, ce qui n’est pas vraiment constructif. La mesure de la sieste demeure réellement efficace contre le manque de sommeil si on respecte plusieurs facteurs.
En principe, si le manque de sommeil n’est pas trop avancé, et le lieu où sera pratiquée la sieste peut induire le sommeil (calme, obscurité, confort), alors une petite sieste est utile. Sinon, on se sentira encore plus affaibli après celle-ci.

E.K

DOSSIERS SPÉCIAUX