
- société
Des millions de femmes dans le monde prennent la pilule comme moyen de contraception.
Depuis l’apparition de cette méthode de contraception hormonale en 1955, la première « pilule » ostro-progestative a connu nombreuses évolutions pour aboutir aux dernières mini pilules. La pilule est une association d’hormones apportées à l’organisme à des taux nettement supérieurs à ce que fabriquent normalement les ovaires.
Les différentes générations de pilules sont liées à leurs années d’apparition ; les pilules 1ère génération (fin des années 60), les pilules 2ème génération (années 70-80), les pilules 3ème génération (années 80-90) et les pilules 4ème génération (années 2000). La différence entre ces pilules c’est la diminution des effets secondaires (moins de nausées, moins d’acné, de gonflement, de prise de poids…)
Que connaît-on vraiment sur la pillule ?
Pour empêcher l’ovulation régulière, tous les mois, il faut bloquer les ovaires. C’est ce que fait la pilule. Les pilules œstroprogestatives (contenant à la fois des œstrogènes et des progestatifs) est un produit empêchant toute grossesse non désirée, même en cas de rapports sexuels : c’est un contraceptif. Son action est réversible à l’arrêt de la prise.
Les médecins prescripteurs des pilules contraceptives rassurent leur patientes sur les dangers pour leur santé, à condition surtout qu’elles ne fument pas. Mais est ce vraiment la vérité ?
Force est de constater que lorsqu’on parle des pilules contraceptives l’enjeu économique est colossal, de fait les médecins sont certes formés mais formatés aussi par ailleurs par les laboratoires pharmaceutiques.
Ce que toute femme DOIT savoir
La pilule a été longtemps banalisée alors que de nombreuses maladies causées par la pilule, que les femmes considéraient trop comme un bonbon, remplissent les hôpitaux, avec des complications cardio-vasculaires, cérébrales, cutanées chez des personnes jeunes, mais aussi des atteintes cancéreuses des seins, du col de l’utérus, des ovaires. Récemment on a même relié certaines maladies auto-immunes, telles que thyroïdite, lupus érythémateux… à la pilule.
Beaucoup de manuels de médecine, de manuels pharmaceutiques dans le monde parlent de TROIS mécanismes liés aux pilules contraceptives.
Les pilules oestroprogestatives agissent :
Les normo-pilules, les premières générations fortement dosées, bloquaient totalement les ovaires. Les mini-pilules bloquent l’ovulation, mais moins le fonctionnement ovarien. Elles sont responsables de l’apparition très fréquente de kystes des ovaires. Ces kystes sont bénins, mais inquiètent souvent les femmes et les gynécologues proposent beaucoup de célioscopies pour ponctionner les kystes et vérifier qu’ils ne risquent pas de devenir cancéreux.
La revue médicale française « Prescrire » a publié en 2001 les chiffres qui ne laissent aucun doute quant au risque avéré des pilules contraceptives de 3ème et 4ème génération qui augmentent le risque de phlébite et d’embolie pulmonaire de deux fois par rapport aux pilules de 2ème génération qui sont par ailleurs aussi dangereuses puisque elles sont responsables d’une baisse de la libido, de signes de virilisation (acné, duvet sur les joues..), de surpoids et d’obésité ou de pathologies mammaires, ovariennes bénignes ou malignes..
Toutes les pilules contiennent des risques d’accidents thromboemboliques veineux mais avec les pilules 3ème et 4ème génération le risque augmente. .
Les alternatives de la contraception : Il n’y a pas que la pilule!
La vérité sur la pilule a été dissimulé depuis 50 ans et le mot d’ordre d’aujourd’hui c’est désormais « quelle alternative contraceptive pour les femmes ? ».
Le Pr Henri Joyeux, co-auteur du livre « La pilule contraceptive » (Éditions Rocher), avec Dominique Vialard, pense le moyen de contraception comportant le moins de risque reste le préservatif masculin mais il ajoute également que les nouvelles technologies vont être la solution alternative de la contraception, elles consistent à aider la femme à repérer de façon très fiable ses jours de fécondité pour qu’ainsi la fertilité du couple soit gérée comme il le souhaite, sans prendre la pilule qui perturbe non seulement la libido mais qui est également responsable de complications.