Quand les femmes réinventent l’économie : l’entrepreneuriat solidaire au cœur du changement
- société
Dans une décision qui risque d’alimenter le débat sur les droits des athlètes et les critères d’inclusion dans le sport de haut niveau, la nouvelle Fédération internationale de boxe, World Boxing, a annoncé ce vendredi l’introduction de tests génétiques obligatoires pour tous les athlètes adultes souhaitant participer à ses compétitions.
Cette mesure controversée intervient à la suite de la vive polémique autour de la boxeuse algérienne Imane Khelif, grande figure des Jeux olympiques de Paris 2024, sacrée championne olympique dans sa catégorie. Malgré son succès historique, la sportive a été au cœur d’un débat houleux sur son genre, après que certains médias et responsables sportifs ont remis en question son éligibilité.
Selon le communiqué de World Boxing, tous les athlètes de plus de 18 ans devront désormais se soumettre à un test PCR génétique pour déterminer leur sexe à la naissance. L’objectif affiché : « garantir l’équité, la sécurité et le bien-être de tous les participants ».
Mais cette décision suscite déjà de vives critiques. De nombreux observateurs y voient une atteinte à la vie privée des athlètes, une stigmatisation injuste des femmes aux morphologies atypiques, et un recul inquiétant des droits acquis. Des voix s’élèvent aussi pour rappeler que ce type de mesure pourrait dissuader de nombreuses sportives de haut niveau de poursuivre leur carrière, en particulier dans des contextes culturels sensibles.
Imane Khelif, malgré la pression et les attaques, n’a pas publiquement commenté cette nouvelle annonce. Mais pour beaucoup, elle devient le symbole d’une lutte plus large pour la reconnaissance, le respect et l’égalité dans le sport.
Cette affaire relance un débat mondial : comment concilier performance, équité et respect des droits fondamentaux des athlètes dans un monde sportif en mutation ?
.