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Une femme en train d’accoucher a été liquidée par les combattants islamistes de Boko Haram. Cet acte barbare a été exécuté au cours de l’offensive la plus «destructrice» de leurs six années d’insurrection dans le nord-est du Nigeria, selon Amnesty International.
Dans un communiqué de presse, l’organisation de défense des droits de l’homme, Amnesty International, raconte le récit d’un témoin de l’attaque de la ville de Baga, sur les rives du lac Tchad. Cette personne, dont le nom n’a pas été révélé, affirme qu’une femme enceinte a été abattue en plein travail, en même temps que plusieurs jeunes enfants. «La moitié du bébé (était) sortie et elle est morte dans cette position», raconte ce témoin cité par Amnesty. Selon l’organisation, des centaines de personnes, si ce n’est plus, pourraient avoir été tuées dans cette offensive lancée le 3 janvier qui semblait viser les milices civiles d’auto-défense assistant l’armée contre Boko Haram.
Azza Benzarti