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Alors que le coronavirus, parti de Chine fin 2019, n’en finit pas de se propager dans le monde, les pays sont confrontés « à une incertitude extraordinaire sur la profondeur et la durée de cette crise, a déclaré Kristalina Georgieva, sans avancer de chiffres.
Au mieux une “reprise partielle” en 2021
En conséquence, le Fonds anticipe au mieux une « reprise partielle » en 2021, à condition que la pandémie s’estompe au second semestre de cette année et que les mesures de confinement puissent être levées pour permettre une réouverture des commerces, des restaurants, une reprise du tourisme et de la consommation. Au contraire, 2021 pourrait s’avérer « pire » que 2020 si la pandémie devait durer.
Sans surprise, ce sont les travailleurs les plus précaires qui souffrent le plus. Aux États-Unis, ce sont 10 millions de personnes qui ont pointé au chômage pour les deux dernières semaines de mars.
Les pays à faibles revenus ou émergents en Afrique, en Amérique Latine et en Asie « sont à haut risques », a en outre poursuivi Mme Georgieva.
Au cours des deux derniers mois, les sorties de capitaux depuis les économies émergentes se sont élevées à quelque 100 milliards de dollars, soit plus du triple que pour la période équivalente de la crise financière de 2008.
Bien que l’impact économique soit particulièrement sévère, Kristalina Georgieva a estimé qu’il n’y avait pas de dilemme à avoir entre sauver la vie des populations et sauvegarder les moyens de subsistance.
Pour elle, la priorité numéro 1 doit être de « poursuivre les mesures de confinement essentielles et de soutenir les systèmes de santé ».
Elle a en outre exhorté à continuer de protéger les personnes et les entreprises avec des mesures budgétaires et financières ciblées telles que les subventions de salaires, les reports d’impôts, l’extension de l’assurance chômage.
Éviter une cicatrice économique
« Nous devons éviter que des pressions sur les liquidités ne se transforment en problème de solvabilité », ce qui laisserait « une cicatrice sur l’économie mondiale qui rendrait bien plus difficile la reprise ».
Elle a aussi appelé les gouvernements à préparer la reprise. Ceci nécessite d’envisager « avec prudence » le moment où les restrictions seront levées.
Selon elle, à mesure que les plans de stabilisation de l’économie vont prendre effet et que l’activité des entreprises va commencer à se normaliser, il faudra agir « rapidement pour dynamiser la demande », via « une action budgétaire coordonnée ».
Le FMI a rappelé qu’il disposait de 1.000 milliards de dollars de capacités de prêt.
Elle a aussi comptabilisé que les pays avaient au total pris des mesures d’aide économique représentant environ 8.000 milliards de dollars.
Aux États-Unis, première économie du monde, le président Donald Trump a déjà promulgué un gigantesque paquet d’aides de 2.200 milliards de dollars. Pour autant, avec l’arrêt forcé de l’activité d’une multitude de petites entreprises, certains économistes s’attendent à une contraction du Produit intérieur brut allant jusqu’à 15% au deuxième trimestre.
En France, les premières données ont fait apparaître un effondrement du PIB de 6% au premier trimestre, soit la pire performance trimestrielle depuis 1945.
Parallèlement, les principaux instituts économiques allemands ont prévu que l’Allemagne, principale économie de la zone euro, plonge de 9,8% au deuxième trimestre, soit le double de la contraction enregistrée au premier trimestre 2009 ayant suivi la crise financière.
Le FMI doit publier mardi prochain ses prévisions chiffrées pour les principaux pays et régions du monde.
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