- société
Par Jihène Sayari.
Dans notre société moderne, la perception de la beauté évolue sans cesse, influencée par une multitude de facteurs, des médias sociaux à la pression sociale en passant par les avancées technologiques en matière de soins esthétiques. Cette évolution, je l’ai moi-même ressentie au fil du temps.
J’ai toujours été attirée par le naturel, valorisant l’authenticité et la simplicité. Pourtant, à mesure que les années passent, je me surprends de plus en plus tentée par l’idée de recourir à des interventions esthétiques. L’injection de Botox, de fillers ou d’acide hyaluronique ne me semble plus si éloignée de mes convictions initiales. Les fils tenseurs ou même un semi-lifting suscitent désormais ma curiosité.
Certains pourraient juger ce changement d’attitude comme une superficialité, une capitulation face aux normes de beauté imposées par la société. Pourtant, je refuse de considérer cela comme un reniement de mes valeurs. Au contraire, je le perçois comme une évolution naturelle de ma perception de moi-même et de la beauté.
Car au fond, pourquoi devrions-nous nous limiter à une définition figée de la beauté ? Pourquoi ne pourrions-nous pas embrasser notre capacité à nous réinventer, à nous sentir mieux dans notre peau ? Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis, dit-on. Et je revendique fièrement ce changement d’avis, non pas comme une concession à la superficialité, mais comme une affirmation de ma volonté de m’épanouir pleinement.
Se voir belle et sexy, loin d’être une vanité, est un acte d’amour envers soi-même. C’est une reconnaissance de notre propre valeur et de notre droit à nous sentir bien dans notre corps. En fin de compte, l’évolution de la perception de la beauté n’est pas un renoncement au naturel, mais une exploration de toutes les possibilités qui s’offrent à nous pour nous sentir mieux, plus confiants et plus épanouis.