Éphémérité de l’existence : Réflexion matinale sur la fugacité de la vie.

Par Jihène Sayari.

À mesure que j’avance dans mon parcours sur cette terre, je constate avec émoi que rien n’est éternel, pas même nous. Nous passons la majeure partie de notre vie à pleurer des êtres chers partis ou des relations qui se sont dissipées. À verser des larmes sur des objets précieux perdus, à sombrer dans la tristesse à cause de la fin d’une amitié, à nous morfondre face à une histoire d’amour qui se termine.

Pourtant, dans la nature, tout suit un cycle, rien n’est éternel. Les fleurs se fanent pour laisser place à d’autres, les plantes meurent pour permettre à de nouvelles de pousser, les feuilles tombent pour voir émerger d’autres plus belles et plus vertes.

Alors, pourquoi ne nous a-t-on pas enseigné dès le début que nous ne sommes que de passage sur cette terre ? Pourquoi ne nous a-t-on pas inculqué que tout est éphémère, que ce soient les événements, les personnes, les sentiments ou les endroits ? Est-ce un complexe issu de notre attachement primaire à notre mère, dont la séparation intervient souvent bien plus tard, contrairement à la nature où cela se fait plus rapidement ?

Trop de questions, trop de réponses qui nous manquent et qui auraient pourtant pu nous épargner tant de souffrance et de douleur.