- société
Pour plusieurs enfants, le confinement est un concept très amusant , profiter de ses parents, essayer l’école à distance … Mais pour certains c’est carrément l’horreur lorsqu’on doit partager la maison avec des parents cogneurs !!!
Dans les conditions actuelles de stresse et d’incertitude certains géniteurs s’amusent à passer leurs nerfs sur leur progéniture ce qui confère à cette période des airs de bombe à retardement
Depuis le Dimanche 22 mars 2020, la Tunisie se confine pour faire face au coronavirus.
Le monde de chacun s’est ratatiné entre les quatre murs de l’appartement, de la maison. Et pour ces enfants victimes de maltraitance, le confinement devient pire que le mal lui-même. Devant l’impossibilité de sortir, fuir l’enfer devient impossible. Il n’y a plus d’école, plus de collège, plus de lycée.
En France confinée et pas plus tard que ce 27 mars, Daoudja, âgé de 6 ans, a été admis à l’hôpital Necker à Paris, après avoir été frappé à la tête par son père, dans leur domicile. Le petit garçon a été hospitalisé avec des lésions cérébrales. Absente de l’appartement, c’est sa mère qui a prévenu les pompiers, après avoir elle-même été avertie par l’un de ses aînés quand son petit frère a commencé à convulser. Déclaré en état de mort cérébrale, le petit garçon est décédé le 29 mars, des suites de ses blessures, sans jamais avoir repris connaissance, indique Le Parisien. Son père, qui a reconnu les faits, a également admis avoir porté des coups sur d’autres de ses enfants, et a été placé en détention provisoire. Ce cas dramatique montre que le confinement représente un risque certain pour les enfants maltraités.
Les enfants martyrisés vivent derrière des portes fermées. De l’autre côté du palier, au fond du couloir, à l’étage du dessous… Souvent invisibles, on les entend parfois. Ils n’ont ni feu ni lieu, excepté le dehors. Leur foyer est éteint, glacé.
Ce n’est pas à un enfant maltraité de solliciter de l’aide : ils ne le PEUVENT pas. C’est à la société de les protéger, de les repérer, de les prendre en charge,
Donc Il va sans dire qu’il est impératif si vous êtes témoin de maltraitance infantile ou si vous pensez qu’un enfant est en danger de prévenir les autorités.
Le déni ne nous avancera à rien, sauvons ces enfants tant qu’il nous est encore possible de le faire.
Nesrine BEN KHEDIJA