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(2ème partie) Baya, maîtresse d’un homme marié, nous confie sa souffrance!

  • (2ème partie) Baya, maîtresse d’un homme marié, nous confie sa souffrance!

Vis-à-vis d’elle, je ne ressentais aucune culpabilité : ce n’était pas mon problème, si son mari la trompait. Sa femme ne doutait de rien, elle avait confiance en lui.
Mounir, a pris toutes les précautions, tout allait pour que notre relation se solidifie encore et encore.
Mais d’un autre côté, j’étais prévenue : il n’avait absolument pas l’intention de quitter son épouse, avec laquelle il avait également des liens professionnels. Il me disait qu’il trompait sa femme car, avec moi, il avait l’impression de retomber amoureux, comme un adolescent. Je m’en fichais : j’étais amoureuse moi aussi.

« Je ne suis pas une variable d’ajustement ! »

Notre idylle a duré 8 mois. J’avais le sentiment que nous étions comme deux pièces de puzzle, deux âmes sœurs  Pourtant, quelque chose n’allait pas :

j’étais toujours « la maîtresse ». Une connotation très négative : j’avais l’impression de ne pas me respecter moi-même.

Quelque part, j’étais gênée qu’il n’ait pas les mêmes aspirations que moi. J’aurais aimé une vie de couple « officielle », c’est tout. Et j’ai essayé à mainte reprises de rompre, mais en vain. Je pleurer souvent, je ne me sentais pas bien. Je culpabilisais.
Un jour, j’ai craqué. « Je ne suis pas une variable d’ajustement, ça ne peut pas durer plus longtemps » lui ai-je lancé. Nous avons rompu. C’était terriblement douloureux : il me manquait comme une partie de moi-même… C’était comme une drogue. Six mois plus tard, il m’a téléphoné : j’ai replongé rien qu’en entendant sa voix.
Je n’y pouvais rien : c’était de la passion pure. Nous nous voyions 2 fois par semaine, désormais, parfois durant 2 heures. À certains moments, je me disais :

« comment peux-tu accepter une telle relation ? Comment peux-tu accepter de n’être qu’au second plan ? ».

Mais le cœur l’emportait toujours.
En l’espace de 3 ans, nous nous sommes quittés (et retrouvés) au moins une vingtaine de fois. Loin de lui, j’étais très malheureuse ; avec lui, je me sentais comme une souris entre les pattes d’un chat. Une relation qui me consumait à petit feu.

« Je ne suis pas vraiment amoureux »!!

Et puis un jour, j’ai ouvert les yeux. Nous venions de rompre une fois encore et il m’a sorti : « de toute façon, je ne suis pas vraiment amoureux. Je me suis rapproché de ma femme. Je ne pourrai jamais te donner la vie que tu désires ». Ça a été un électrochoc.
Soudain, je voyais son vrai visage : celui d’un mec paumé, manipulateur, qui voulait à la fois le beurre et l’argent du beurre.
 

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