- société
Par Rim Ouerghi
On a beaucoup parlé de la révolution, et on s’est beaucoup demandé pourquoi cette dite révolution n’a pas abouti, alors que la réponse est simple, nos comportements et notre conscience collective doivent révolutionner d’abord, et que la baguette magique dont rêve la majorité qui distribuera du cash à ceux qui ont participé à la révolution, et même ceux qui en ont rêvée, n’y sera jamais même si le miracle s’est réalisé, on sait tous aujourd’hui (ou une grande majorité) que le miracle n’était qu’un concours de circonstances (même si cela va déplaire à une grande partie, ça restera une vérité, qui se prouve d’un jour à un autre).
La véritable révolution doit se faire au niveau de nos convictions et que le mot d’ordre pour réaliser un réel développement est le travail, travailler pour le pays, travailler sans attendre une contrepartie en pensant à l’intérêt général. L’initiative qu’a pris Mohamed Riadh Sebai, directeur du collège Dar Al Amen à Kairouan, est un bon exemple à imiter, et ce, pour éviter que des jeunes qui passent trois à quatre mois à trainer dans les rues, parce que d’une part, ils n’ont pas les moyens pour aller ailleurs et profiter de leurs vacances et d’autre part, ils se retrouvent dans le bas de la liste des priorités du gouvernement (bien que nous avons des tas de chiffres et de réalisations pour les enfants dans les régions défavorisées, mais qui restent, comme d’habitude, sur le papier !!!). Alors, conscients de ce que peut souffrir un enfant « délaissé » pendant ses trois mois de vacances, le bénévolat peut sauver ces enfants (et leurs parents). Conscients de leurs situations et de la situation de leur région, des enseignants bénévoles se sont chargés à donner des cours particuliers gratuitement à ces enfants notamment avec l’encadrement et une éducation sociale.
Un grand salut à ces tunisiens, souhaitant que ça se reproduit