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L’argument des mauvais perdants

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L’argument des mauvais perdants

Par Hajer zarouk
Les résultats des législatives ont certainement surpris plus d’un, notamment les membres et les sympathisants des deux grands perdants des élections : à savoir El Takatol et le CPR. Ces derniers se sont ainsi attelés à dénigrer le parti vainqueur et à convaincre les électeurs de voter pour Moncef Marzouki et pour Mustapha Ben Jaâfar. C’est ainsi qu’ils se sont tous mis à diaboliser leur adversaire en faisant miroiter à l’opinion publique l’argument-épouvantail du « retour du RCD ». Pourtant, Et Takatol et le CPR semblent omettre deux données très importantes :

  • La première est que les RCD sont partout et qu’ils existent dans tous les partis politiques, notamment au sein du parti Al Nahdha avec qui ils ont fait union lors des élections de l’ANC et dans lequel prolifèrent des RCD notoires.
  • La deuxième est que la débâcle des deux partis tient tout d’abord à leur union contre-nature avec les islamistes et à l’image de « l’opportuniste » qu’ils ont donné à leurs électeurs déçus et au reste du peuple tunisien.

 
L’argument du « retour des RCD » sonne comme l’argument des mauvais perdants et donne un aperçu sur l’incapacité de ces deux partis à s’autocritiquer et à tirer les leçons de leurs erreurs passées. Aussi, l’on voit aujourd’hui Mustapha Ben Jaâfar et Moncef Marzouki aller jusqu’au bout de leur aveuglement et de leur opportunisme en voulant s’attirer les faveurs d’Al Nahdha et en se plaçant, en conséquence, comme le candidat consensuel que les islamistes cherchent.
 
 
 
 
 
 

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