A l’occasion des journées cinématographiques de Carthage, les chaines de télé sont en train de nous bombarder, de nous harceler, de nous matraquer, de nous agresser avec des reportages lourds, superficiels, sans queues ni têtes, supposés nous restituer l’atmosphère qui prévaut dans les différentes salles de projections des films en compétitions et dans les coulisses.
Mièvreries, postures surfaites, invités aux idées courtes (mais aux cheveux longs), rien de profond, rien de technique, rien de percutant. Questions bidon, vocabulaire inapproprié, les mêmes présentatrices nous parleront dans 15 jours de cuisine ou de décoration d’intérieur.
De deux choses l’une. Ou bien nos chaines de télé ne savent pas comment accéder aux personnes qui comptent et aux élites du 7ème art et se rabattent par conséquent sur des inconnus. Ou bien ces élites n’existent pas.
Je ne suis pas loin de penser que c’est plutôt cette deuxième éventualité qu’il faut privilégier.
Faqidou Echay Lè Yo3tih.