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La durée du cycle menstruel pourrait influencer le risque de démence chez les femmes, selon une étude publiée dans The American Journal of Geriatric Psychiatry. Les résultats basés sur l’analyse de données de plus de 200 000 femmes révèlent que celles ayant vécu des menstruations prolongées, exposées davantage aux œstrogènes, présentaient un risque de démence réduit de 28 %. De plus, une ménopause survenue après 50 ans était associée à une diminution de 24 % du risque de démence. À l’inverse, un début tardif des règles (après 15 ans) augmentait le risque de démence de 12 %, tandis qu’une intervention chirurgicale reproductive le faisait augmenter de 8 %. Ces résultats suggèrent un lien entre les hormones féminines et la protection potentielle contre la démence, bien que la compréhension complète de ce lien demeure à approfondir.