Femmes, nous avons le droit d’être fatiguées!

  Et si on se disait Stop!!

Comment faire pour aller droit au but sans se retourner de temps à autre, sans prendre des tournures inutiles et risquer de se confronter aux impasses? 

Savoir ce qui nous lie à cette vie est, parait-il,  primordial pour ne pas s’en détacher.

Nombreuses et nombreux qui croient au fait que notre attachement à la vie serait en parfaite et totale corrélation avec nos racines, nos parents, nos enfants, etc… au final en étroite relation avec nos responsabilités à l’égard de tout ce beau monde qui nous aime.

Mais comment faire pour trouver sa propre place, sa mission personnelle, et plus encore, son épanouissement en tant qu’être humain au beau milieu de toute cette existence surchargée de devoirs, de limites, de « Non » et d’interdits.

Comment défier le temps qui nous est compté et se défaire de la pression qui nous est infligée.

En tant que mère, épouse, amoureuse, amie, et fille de quelqu’un, serait primordial  de se définir, de se connaitre  d’abord, pour pouvoir ensuite  assumer le statut et la qualification qui nous reviennent de droit ou par choix.

Par moment, le poids sur nos épaules devient insupportable, et le besoin d’un repos imminent se faire sentir, on fléchît la posture sans courber la tête. il le faut bien pour voir d’où vont venir les coups.

En tant que Femme, l’accès à la fatigue peut parfois, si ce n’est souvent, nous être interdit, il faut se battre pour ses droits, entre autres, le droit d’être fatiguée, épuisée, le droit d’être comprise voire même écoutée.

Ce simple droit de dire que ça ne va pas, ou que ça ne fonctionne plus, de faire son « burn-out » sans avoir à se soucier de qui va prendre la relève, ni du qu’en dira-t-on.

En tant que Femme, je n’ai pas besoin de reconnaissance particulière, ni d’être considérée comme une superwoman, si j’avais une recommandation à faire, ça serait de la confiance lorsque je dirai  STOP!

                                                                                                             par Nesrine Ben Khedija