- société
Par Rim Ouerghi
Le 6 avril 2000 disparaissait le bâtisseur de la république tunisienne, après avoir dirigé une longue bataille pour la libération du pays.
6 avril 2017, 17 ans après sa mort, j’ai horreur de reprendre les même phrases, qui, malgré leurs importantes significations, commencent à devenir obselettes, du fait qu’on les répète à chaque occasion, comme des clichés, et qu’on oublie le jour d’après.
Aujourd’hui, il est plus que jamais utile de continuer à faire des recherches sur les qualités hors du commun du visionnaire qui fut le bâtisseur de la Tunisie indépendante, et de s’arrêter sur le vrai combat de Bourguiba celui de l’égalité des chances, de l’accès au savoir, du bien-être humain, de l’affirmation de soi, de la dignité humaine et de l’ascension social.
Aujourd’hui nous avons encore besoin d’apprendre du discours bourguibien, L’Homme de culture et de conviction, qui a su engager la Tunisie sur le chemin du développement et de la modernité. Le vrai combat de bourguiba était le développement du pays pour donner au peuple ses vrais moyens de dignité. Il avait une vision, une stratégie…il croyait surtout au pouvoir de la femme, au pouvoir de la culture et à l’importance de l’ouverture.
Héritiers de la pensée bourguibienne, je me demande ce que nous avons pu ajouter depuis.