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Le Centre de l’étude de l’Islam et de la démocratie a présenté le 4 Mars, lors d’une conférence de presse différentes lectures concernant le projet de loi contre les violences faites aux femmes actuellement examinée par la commission des droits et des libertés au sein de l’Assemblée des Représentants du Peuple. En présentant ce projet de loi, Samia Dawla, chargée de mission au sein du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance a signalé que ce projet de loi est indispensable pour la protection des femmes. Elle a également soulevé sa conformité avec les normes internationales et les conventions ratifiées par la Tunisie dans le domaine des droits des femmes.
De son côté, Imed Khmiri, Président de la commission des droits et libertés au sein de l’Assemblée des représentants du peuple a déclaré que l’ARP procédera à la ratification du projet au début de la semaine prochaine. Dans ce contexte, il a considère qu’il s’agit de la deuxième loi la plus importante après la ratification de loi sur la corruption. Il a ainsi mis l’accent sur l’effort de la société civile dans l’élaboration de ce projet de loi.
Slimane Chaouachi, membre du Conseil suprême islamique a estimé que certains points d’ordre législatif et juridique, contenus dans le projet de loi en question sont incompatibles avec les valeurs de l’islam et de la « chariaa ». Le débat a porté sur divers aspects du projet de loi contre les violences faites aux femmes. Des propositions formulées par les participants ont été retenues à l’issue des travaux de ce séminaire.