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Monsieur le président,
Aujourd’hui, je m’adresse à vous non seulement en votre qualité de président de la république, incarnant la plus haute fonction de la république, mais aussi en votre qualité de père de famille aimant et bienveillant.
M. le président, il n’est nul besoin de vous rappeler à un homme de droit que vous l’êtes par excellence, qu’un président de la république est tenu par une obligation de moyen et non celle de résultat.
M. le président, les moyens vous sont disposés, alors une question légitime ne peut s’empêcher d’être posée, qu’est ce qui vous empêche, M. le président de donner à une citoyenne Tunisienne le moyen de guérir et la possibilité d’avoir un remède à sa maladie qui ne cesse de ravager sa santé et de la détruire.
M. le président, qu’est ce qui vous empêche aujourd’hui d’accorder à Mme Dorsaf Ben Ali Chiboub son passeport afin de voyager pour qu’un traitement lui soit administré étant donné que son médecin traitant en Tunisie, malgré toutes les tentatives déployées pour la sauver se déclare impuissant face à son état de santé qui se dégrade de jour en jour, lui déclare qu’il lui reste une ultime chance d’être sauvée, et ce, en voyageant en France pour se faire opérée.
M. le président, la Tunisie a obtenu le prix Nobel de la paix, car elle a su instaurer stabilité et paix malgré vent et marée.
Aujourd’hui, vous avez le chance de donner au monde entier une grande leçon d’amour, de réconciliation et de tolérance, ne ratez pas cette chance et saisissez cette occasion.
M. le président, aujourd’hui je sollicite votre humanité, une humanité dans sa forme la plus universelle, loin de tout calcul politique.
M. le président, au nom de l’humanité soyez l’homme de la situation.
Monsieur le président permettez moi d’avancer à l’homme avisé et nationaliste que vous les quelques réflexions profondes du grand
« Al-Mutanabbi »
« À leur dimension de leur volonté advient leur puissance,
À la mesure de leur noblesse advient leur excellence
Aux grandes âmes paraissent petites les grandeurs
Aux petites âmes semblent grandes les petitesses . »
Par Basma khanfir
Patriote tunisienne