Elles ont brillé pendant ce ramadan

D’une année à une autre, le téléspectateur tunisien attend toute une année pour découvrir le développement de la dramaturgie tunisienne pendant le mois de ramadan, le mois unique ou les producteurs et les chaines se bousculent pour présenter leurs travaux (et qui seront rediffusés pendant les dix années à venir, faute de matière).
Cette année, c’était encore la déception de la part de la télé tunisienne, le seul feuilleton qu’elle a produit après une longue absence, et qui a écoulé beaucoup d’encore quelques semaines avant sa diffusion, (grâce à la propagande qui lui a était faite), a aussi écoulé autant d’encre après.
Les critiques ont touché tous les éléments du travail, le scénario, l’image, ….. De part et d’autre, sur les chaines privées, les critiques étaient aléatoires de la part d’un audimat toujours insatisfait et assoiffé de regarder un feuilleton qui réunit toute la famille (nos habitudes ramadanesques) et qui traite les vrais problèmes de la société et non pas quelques phénomènes négligeables.
Cependant, certaines actrices se sont imposées par leur professionnalisme et nous ont fait, enfin, plaisir :

Amel Alouene, fidèle à elle-même

 

Malgré la faiblesse du scénario, Amel Alouene pouvait s’en sortir grâce à son professionnalisme, et a pu camoufler les lacunes de ce travail, comme on l’a connue dans les autres rôles, Amel, était assez convaincante, et en harmonie avec le personnage.
 

Wahida Dridi, convaincante

 

Pour sa deuxième année, wahida, sort avec un bilan très positif, elle a beaucoup convaincu et très bien joué le rôle de la maman forte et la femme responsable.

Zahira Ben AMMAR, la grande dame

 

Même si certains travaux ont passé inaperçus cette année, Zahira Ben Ammar, reste la valeur sure de la dramaturgie tunisienne, quelque soit le rôle, Zahira, l’enrichit et lui donne un rayonnement et une profondeur spécifique à elle, en la regardant cette année, nous avons retrouvé les plaisir des grands œuvres.