- société
Par Ghalia Ben Brahim
En marge d’un colloque organisé dans la ville de Sfax, l’ancien chef du gouvernement, Hamadi Jebali, a annoncé son intention de fonder un front défenseurs des libertés. Estimant que l’opposition actuelle est éparpillée et perdue, l’ancien secrétaire-général d’Ennahdha a exprimé son souhait de voir tous les leaders de cette dernière adhérer à sa nouvelle initiative. Flinguant sur son passage le lancement de la Mouvance du Peuple Citoyen, Hamadi Jebali a assuré que les libertés se trouvent actuellement menacées en Tunisie.
Hamadi Jebali semble oublier que pendant qu’il a été à la tête du gouvernement tunisien, en 2012, les libertés en Tunisie ont connu la pire des menaces. Ce monsieur semble oublier que pendant son règne, la Tunisie a connu les violences du 9 avril 2012, la chevrotine contre les jeunes de Siliana, l’assassinat du martyr Chokri Belaïd, l’attaque contre les locaux de l’UGTT, l’extradition de Mahmoud Beghdadi, l’attaque contre les artistes d’Al Abdelia et les agressions contre les journalistes.