Fusée chinoise hors de contrôle, où et quand va-t-elle tomber??

C’est la grande question que se pose les tunisiens depuis hier et sur les réseaux sociaux ça chauffe … Toutes les suppositions sont possibles et les pseudos experts s’en donnent à cœur joie mais qu’en est-il vraiment ? C’est jeudi dernier et après un lancement réussi que les équipes spatiales de la chine ont perdu tout contrôle de la fusée Longue Marche 5B , nommée aussi: CZ-5B. La mission avait pour objectif d’emmener des charges utiles en orbite basse pour la construction de la station de la station spatiale chinoise CSS. Et c’est après la joie d’un lancement réussi que le tableau s’est assombri : les équipes spatiales chinoises ont perdu le contrôle de l’étage principal de la fusée (sans pilote). Il faut savoir que la fusée utilise l’étage central et quatre boosters latéraux pour placer le module en orbite terrestre basse. Mais lors de l’éjection de Tianhe du lanceur pour se positionner comme prévu, le grand étage central de la fusée CZ-5B s’est lui aussi retrouvé en orbite. Et puisqu’il n’est pas contrôlé, nous voilà avec un engin qui pèse 21 tonnes et qui mesure 30 mètres de long et 5 mètres de diamètre, entrain de retomber sur terre . OÙ L’IMPACT AURA-T-ELLE LIEU? Depuis le week-end dernier, l’engin qui est en orbite autour de la terre a déjà chuté de 80 kilomètres. Sa vitesse folle qui est de 27600 km/h , ne laisse aucune chance aux experts de prédire le lieu exact de l’impact. Ils estiment seulement que l’appareil va revenir sur terre entre le 8 et le 19 Mai et qu’il y’a une énorme chance qu’il tombe dans l’eau . Selon l’astrophysicien Jonathan Mc Dowell, la fusée pourrait faire son entrée dans une vaste zone entre New-York et la Nouvelle-Zélande mais compte tenu de sa vitesse le moindre obstacle pourrait changer sa trajectoire. Même si en général, lorsqu’un objet rentre dans l’atmosphère terrestre il se désintègre, cette fois, certaines parties de la fusée résisteront sûrement à l’impact vu leur important gabarit et les matériaux résistants avec lesquels ils ont été construits. L’astrophysicien Jonathan Mc Dowell compare l’événement à « un petit accident d’avion dispersé sur plus de 150 km ». Mais pour l’instant, les experts devront attendre le jour du retour sur terre de l’engin pour estimer l’heure et le lieu d’atterrissage exacts