Conseils pour surmonter les crises d’angoisse : l’avis d’une psychologue.

Les crises d’angoisse représentent des moments de peur intense qui surgissent brusquement et se dissipent généralement en quelques minutes à une heure. Leur impact, souvent très perturbant au quotidien, rend leur gestion complexe. Dans une récente vidéo publiée sur Instagram, une psychologue a partagé trois recommandations pour y faire face rapidement.

Le psychiatre Jérôme Palazzolo explique que ces épisodes de peur intense génèrent des réponses physiologiques intenses liées au réflexe de combat ou de fuite de l’organisme. Il souligne également que les femmes sont deux fois plus touchées par ces troubles anxieux que les hommes, selon les données de l’Assurance maladie.

La psychologue Bérénice Lefebvre, spécialisée dans la gestion du stress et de l’anxiété, a diffusé une vidéo instructive sur son compte Instagram @berenicelefebvrepsy, prodiguant trois astuces pour stopper efficacement les crises d’angoisse.

Comment faire face à ces moments angoissants de manière rapide ? Voici les conseils d’une psychologue pour contrôler ces crises :

Accepter ses sensations : La psychologue souligne l’inefficacité de lutter contre les sensations de panique ressenties lors d’une crise d’angoisse. Elle encourage plutôt à les accepter, précisant qu’elles sont effrayantes et inconfortables, mais non dangereuses.

Utiliser un langage concret et réaliste : Lors d’une crise d’angoisse, elle recommande d’éviter les pensées alarmistes du type “je vais mourir” ou “je vais étouffer”. Elle préconise de décrire précisément les sensations physiques telles que la tachycardie, les palpitations ou la nausée, afin de réduire l’anxiété.

Rester dans le lieu de la crise : La psychologue conseille de ne pas quitter l’endroit où la crise a débuté, pour ne pas associer cet espace à l’angoisse. Elle encourage à demeurer sur place afin de constater la diminution de l’anxiété et de réaliser que les scénarios redoutés ne se matérialisent pas. Elle rappelle que la crise d’angoisse finit toujours par s’atténuer, particulièrement là où elle a commencé.