Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, est au cœur d’une polémique concernant sa rémunération potentiellement astronomique de 36,5 millions d’euros. Cette somme, issue du rapport financier annuel de l’entreprise, sera soumise à l’avis des actionnaires lors d’une assemblée générale à Amsterdam.
Cette rémunération comprend divers éléments, notamment une prime de dix millions d’euros pour la transformation du groupe, des pensions de retraite à long terme et des bonus liés à la réalisation d’objectifs pour 2025. Les critiques fusent déjà, notamment après les déclarations d’Emmanuel Macron qualifiant le montant de « choquant et excessif ».
Carlos Tavares a justifié son salaire lors d’une visite à l’usine de Trémery, en soulignant son lien avec les performances de l’entreprise. Cependant, certains, comme la CGT Stellantis, trouvent cette rémunération « totalement choquante et scandaleuse », surtout face aux difficultés financières rencontrées par de nombreux salariés.
Malgré les bénéfices record annoncés par Stellantis, cette rémunération exceptionnelle suscite des interrogations quant à l’équité au sein de l’entreprise et soulève des questions sur la gouvernance et la répartition des richesses.