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Pourquoi a-t-on une bonne ou une mauvaise estime de soi ?

  • Pourquoi a-t-on une bonne ou une mauvaise estime de soi ?

Les situations qui se présentent dans notre quotidien ne sont pas toujours évidentes à gérer. Il est possible de ne pas se sentir à la hauteur pour affronter tout ce qui nous attend dans une journée ou face à une situation donnée, un obstacle. L’estime de soi peut jouer un rôle non négligeable dans ces circonstances, sans même qu’on s’en rende toujours compte.

L’estime de soi est comme un muscle qu’on peut travailler. Mais alors, comment faire en sorte de le renforcer ? Réponse avec la sophrologue Nadia Frohlich, via la plateforme Wooskill.

Les situations qui se présentent dans notre quotidien ne sont pas toujours évidentes à gérer. Il est possible de ne pas se sentir à la hauteur pour affronter tout ce qui nous attend dans une journée ou face à une situation donnée, un obstacle. L’estime de soi peut jouer un rôle non négligeable dans ces circonstances, sans même qu’on s’en rende toujours compte.

C’est pour ça qu’il est intéressant de se poser les bonnes questions : qu’est-ce qui fait que je ne me sens pas à la hauteur dans cette circonstance ? Qu’est-ce qui m’entrave. Pour muscler son estime de soi, il est possible de mettre en place une méthode qui pourra s’adapter à nous. La sophrologue Nadia Frohlich, exerçant à Toulouse et que vous pouvez également retrouver en ligne via la plateforme Wooskill, nous en dévoile plus sur le sujet.

Pourquoi a-t-on une bonne ou une mauvaise estime de soi ?

De multiples facteurs peuvent l’expliquer. “On peut avoir une bonne estime de soi dans certains domaines et une mauvaise estime de soi dans d’autres sphères. De même pour la confiance en soi, ce n’est pas tout blanc ou tout noir. Ça dépend des environnements et des personnes avec qui on est en contact.” C’est aussi « très lié à notre éducation et également à la confiance en soi, car ce qui la construit sera en fonction des conditionnements affectifs qu’on va enregistrer, qu’on va intégrer et auxquels on va s’opposer ou qu’on va transformer.”

“L’estime de soi est toujours liée à ce qu’on souhaite être. Ça peut être dans la vie pro ou perso. On peut en avoir une bonne près de nos proches et pas au travail, et vice-versa. Ça peut être dans la sphère artistique, sportive…” Tout dépendrait aussi d’où nous partons en termes de croyances, que nous avons intégrées. “Par exemple, si on part avec le conditionnement “sois parfait.e”, alors l’estime de soi sera très difficile à atteindre, car ça place un idéal de soi trop élevé”, inatteignable, puisque la perfection n’existe pas. Si on part hors de ce conditionnement ? « Ce sera forcément plus simple”. Pas de fatalisme pour autant, il en existe tout un tas qu’on peut ensuite venir réinterroger.

La méthode pour muscler notre estime de soi

Pas de recette miracle, mais une méthode en trois étapes qui fait figure de base en sophrologie. “On va passer par 3 étapes à chaque fois qu’on va aborder un thème, qu’on veut travailler sur quelque chose” :

  • La découverte
  • La conquête
  • L’intégration

Si on applique ces 3 étapes à l’estime de soi, on a alors : “le fait de prendre conscience concrètement de ce rapport à soi dans différents domaines de notre vie, le mieux c’est de le faire en étant accompagné d’un professionnel.”

L’étape de la découverte

La découverte permet de faire un état des lieux sur nos capacités et nos limites, à respecter, dans diverses situations. “En tant que sophrologue, on a plein d’outils en lien avec le fait de s’observer et d’apprendre à se connaître qu’on peut vous partager”. La découverte est une phase très importante, à ne pas négliger. « Il s’agit d’un moment d’observation, durant lequel on va venir interroger nos fonctionnements au quotidien ».

On va se regarder agir, en particulier avec soi, en se posant un tas de questions : comment est-ce qu’on se jauge physiquement ? Quel regard on pose sur nous ? Comment est-ce qu’on se parle quand on rate quelque chose ? Est-ce qu’on le fait avec bienveillance ou non ? Est-ce qu’on arrive à voir nos réussites ? À les célébrer ? Quels mots est-ce qu’on utilise ? Est-ce qu’on est dans l’auto-compassion ou plutôt dans le jugement négatif ? On peut interroger nos habitudes quotidiennes, nos micro-comportements, notre langage. C’est un peu comme un travail d’enquêteur qu’on mène… sur soi.

L’étape de la conquête

On arrive ensuite vers la “conquête”, c’est l’étape du changement. “Quand on sent qu’un comportement agit négativement sur nous, notre estime de soi, on vient alors changer ce comportement. On renforce ensuite les comportements qui agissent positivement sur l’estime de soi”.

On vient interroger nos croyances ancrées, nos conditionnements (“sois fort”, “sois parfait”…). “On va ensuite transformer sa parole, l’utilisation qu’on fait de la parole envers soi-même, pour travailler sur sa façon de s’adresser à soi au quotidien”, pour exemple. Ainsi, une fois qu’on a observé qu’on se parlait mal, on vient modifier la manière dont on s’adresse à soi. Cette modification qui peut paraître minime joue un rôle non négligeable dans le renforcement de l’estime de soi. 

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