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« La Femme de ménage » de Freida McFadden : Un phénomène littéraire rarement observé

  • « La Femme de ménage » de Freida McFadden : Un phénomène littéraire rarement observé
Depuis fin décembre, « La Femme de ménage » de l’Américaine Freida McFadden trône en tête des meilleures ventes de livres.  C’est le miracle de l’édition de cette année, un livre en trois tomes que l’on s’arrache.
Après une décennie d’autoédition, Freida McFadden, neurochirurgienne de 44 ans, vivant près de Boston avec son mari et ses deux enfants, est repérée par une maison d’édition numérique. L’autrice leur confie un roman rédigé en 2019, qu’elle hésitait à publier en raison de son côté « un peu trop sombre »
Il s’agit d’un thriller psychologique qui raconte l’histoire de Millie, une femme au passé trouble, qui est embauchée comme femme de ménage par la riche famille Winchester à New York. Ce travail est une chance pour elle de repartir à zéro. Cependant, au fil du temps, Millie découvre des secrets sombres au sein de la famille.

 

Le livre est  publié en 2022 et traduit en français sous le titre La Femme de ménage, devient un succès mondial, avec quelque 4,5 millions d’exemplaires vendus, selon Le Boston Globe, faisant de Freida McFadden, l’auteur de thrillers qui vend le plus aux États-Unis, devançant des noms célèbres comme James Patterson, David Baldacci et John Grisham, selon Circana BookScan.

En France, La Femme de ménage, en poche chez J’ai Lu, est le livre le plus vendu de l’année 2024, avec 603.000 exemplaires écoulés, selon le classement GfK publié ce vendredi. C’est « l’autrice qui vend le plus vite de tous les temps en roman policier », souligne Anne Maizeret, éditrice chez J’ai lu .

Le thriller de Freida McFadden est également arrivé en tête du classement des meilleures ventes de livres de l’année sur Amazon au Royaume-Uni.

La figure de la femme de ménage : un symbole de la lutte des classes ?

La Femme de ménage tend à faire naître le même désir de vengeance chez le lecteur qui est le témoin impuissant des dynamiques de pouvoir. « En plus de l’enjeu psychologique, il y a un enjeu sociétal et même social. Ce sont différentes classes sociales qui cohabitent, mais vivent dans des mondes séparés par les règles de l’argent

 

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