
- société
De nos jours et dans un pays comme le notre, Le simple fait de ramener de l’air dans ses poumons ne suffît plus pour donner de la vie à ton âme.
On arrive toujours à respirer mais de moins en moins à vivre.
On existe toujours, sans pour autant avoir la certitude d’être encore en vie.
Les mois passent, et les catastrophes se multiplient toujours à la même vitesse, celle des éclairs.
Elles sont Humanitaires, sanitaires, écologiques et économiques.
Un choix extraordinaire entre s’endetter ou crever.
Fermer fort ses yeux ou ouvrir grand son cœur.
S’en moquer ou en débattre.
Aider…ou s’en foutre pour pouvoir rester.
S’enflammer…ou plutôt se taire pour pouvoir survivre.
Entre choisir la ronde d’un bonheur fragile ou le ring d’un combat solide.
Entre se battre pour l’avenir de toutes ces nouvelles générations qui nous observent, ou profiter du silence assourdissant et ressasser ses souvenirs heureux.
Un choix innombrable d’options aussi minables les unes que les autres.
Au fait, on aime porter du noir, c’est chic, en vêtements, mais pas en peau.
On aime partager son assiette, mais juste ce qui reste de ses plats copieux.
On aime donner, mais juste lorsqu’on veut faire du vide dans son dressing.
Oui on est altruiste mais on ne veut pas aller en 54!
Non on n’est pas racistes mais on n’aime se mélanger aux autres « races »
On est bons, nous tunisiens mais…c’est dur la vie des Cons.
par Nesrine Ben Khedija