Maintenant que l’existence de cette condition a été confirmée, les chercheurs souhaitent mieux comprendre ce qui peut être fait pour aider ceux qui sont le plus affectés .
Apparu pour la première fois le 1er avril 2014 dans un article satirique, le terme selfitis désigne désormais une pathologie bien réelle : être obsédé par les selfies.
A l’origine, la « maladie du selfie » (selfite en VF, selfitis en anglais) était… une blagounette ! En effet, l’article publié sur un site internet décrivait comment l’American Psychiatric Association avait classé la selfite, « le désir obsessionnel et compulsif de prendre des photos de soi-même et de les afficher sur les médias sociaux », parmi les maladies mentales. Stupéfaction, effroi, puis soulagement : en fait, c’était une blague !
Une étude menée par l’Université de Nottingham Trent (Royaume-Uni) et la Thiagarajar School of Management (Inde) a pu distingué entre trois profils. Les cas extrêmes de personnes qui se prennent en photo au moins trois fois par jour, sans les poster sur les réseaux sociaux. Les cas sévères, qui prennent au moins trois selfies par jour et qui eux les partagent sur les réseaux sociaux. Enfin, les cas chroniques, qui ressentent un besoin incontrôlable de se prendre en photo, n’importe quand, et qui postent minimum six photos par jour sur les réseaux sociaux.
Cette addiction cachait un problème plus profond qu’une simple tendance narcissique : «Typiquement, les personnes atteintes par ce problème souffrent d’un manque de confiance en elles et cherchent à s’intégrer aux groupes de gens qui les entourent » explique le docteur et chercheur Janarthanan Balakrishnan.
En conclusion, si les personnes accros au selfie se prennent si souvent en photo, c’est principalement pour 6 raisons :
Maintenant que l’existence de cette condition a été confirmée, les chercheurs souhaitent mieux comprendre ce qui peut être fait pour aider ceux qui sont le plus affectés .