Arrête d’attendre. Personne ne viendra te sauver…
- société
Par Nesrine Ben Khedija
On jouait un air comme celui-ci, lorsque la guerre est arrivée…à croire que le printemps est la saison des guerres.
Mars 2003, du haut de mes 21 ans d’altitude, du fond de mon appartement de la ville de Cluj-Napoca en Roumanie post Nicolae Ceausescu, j’ai vu sur les écrans de télévision la guerre atteindre son apogée.
La république d’Irak de Saddam Hussein, était prise d’assaut, les deux « gardiens de la paix » avaient ordonné l’invasion Bush-Blair du pays et promis bonheur et prospérité au pauvre peuple.
Une maudite guerre menée au nom des droits de l’hommes et de la paix, un drame appelé » Guerre contre le terrorisme » et dite aussi Opération Liberté irakienne.
Bilan de cette Liberté, 500 000 vies perdues, la moitié en réfugiés et prés de 3 millions de déplacés internes (réfugiés dans leur propre pays) dans un Irak en mille morceaux.
Un désastre dont les victimes étaient bruns aux yeux foncés.
Je me rappelle la souffrance du peuple irakien, je me souviens également de la souffrance du peuple libyen, des syriens affamés et endommagés, je revois toutes ses guerres et me demande, tout bêtement, pourquoi fait-on toujours la guerre au nom de la paix?
Toutes ces batailles entre l’orient et l’occident, ces surenchères minables, et ces innocents qu’on arme et qu’on désarme, ces peuplent qui s’évadent et ces villes qu’on éteint.
Au nom de la paix, on écrase des peuples, et on détruit des nations.
Les chants des canons qui étouffent le rire des enfants, les femmes deviennent silencieuses et les hommes morts et fatigués.
Les plus forts distribuent les droits aux hommes, s’ils sont blonds on les reçoit, s’il sont arabes on s’est défait
Les droits de l’homme rien d’autre qu’un slogan, démoniaque et arrogant, au nom duquel des palestiniens crèvent depuis longtemps.
Pourquoi la guerre, si on en connait désormais les répercussions, les résultats et le bilan.
Blondes sont les têtes qui tombent en ce moment, brunes étaient celles tombées auparavant.
Des vies, toujours des vies et encore des vies, c’est tout ce qu’ils auront à payer comme facture d’une guerre menée au nom de la paix.
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