×

#Psychologie / 4 Conseils pour bien gérer l’anxiété liée à la crise que nous traversons

  • #Psychologie / 4 Conseils pour bien gérer l’anxiété liée à la crise que nous traversons

Rester entre quatre murs avec le sentiment que l’on ne peut rien faire peut peser sur la santé mentale.
Bien que le fait de ressentir de l’anxiété en réponse à une menace soit une réaction humaine tout à fait normale, un niveau d’anxiété élevé et constant peut compromettre nos ressources psychologiques en temps de crise. Et les personnes qui souffrent déjà d’anxiété et de troubles connexes sont particulièrement susceptibles de rencontrer plus de difficultés psychologiques pendant la crise du coronavirus.
Les suggestions suivantes peuvent vous aider à gérer l’anxiété liée à la crise que nous traversons.
1. Entraînez-vous à accepter l’incertitude
Le fait de ne pas supporter l’incertitude rend plus vulnérable à l’anxiété. Une étude réalisée pendant la pandémie de grippe A (H1N1) de 2009 a montré que les personnes qui avaient plus de mal à accepter l’incertitude de la situation étaient plus susceptibles de ressentir une anxiété élevée.
Il convient donc d’apprendre à faire progressivement face à l’incertitude dans la vie quotidienne en relâchant les comportements de contrôle.
Laissez plutôt les pensées, les sentiments et les sensations physiques liées à l’anxiété vous envahir temporairement, en acceptant l’idée que l’anxiété fait partie intégrante de l’expérience humaine. Lorsque des vagues d’anxiété liées à l’épidémie affluent, prenez des notes ou décrivez cette expérience aux autres, sans aucun jugement. Résistez à l’envie de fuir ces pensées ou ces sensations, ou d’apaiser vos craintes en vous informant de façon compulsive. Paradoxalement, faire face à l’anxiété sur le moment aide à l’apprivoiser sur le moyen terme.
2-Dépassez votre anxiété existentielle
Ce qui menace notre santé déclenche la peur qui sous-tend toutes les autres craintes : la peur de la mort. Face à ces rappels de leur propre mortalité, les gens peuvent se retrouver consumés par l’anxiété liée à la préservation de leur santé, et se focaliser de façon disproportionnée sur tout signe de maladie.
Essayez de vous connecter à ce qui a du sens pour vous, à ce qui compte dans votre vie, qu’il s’agisse de spiritualité, des relations avec vos proches ou de l’engagement pour une cause qui vous tient à cœur. Démarrez un projet important que vous aviez remis à plus tard, et embrassez pleinement vos choix de vie.
3-Ne surestimez pas la menace
Certes, le virus peut être dangereux, en raison de son taux de mortalité estimé entre 1,4 % et 2,3 %. Tout le monde devrait donc prendre sérieusement toutes les précautions nécessaires pour lutter contre sa propagation.
Mais il faut garder à l’esprit que les humains ont tendance à exagérer le danger associé à des menaces inconnues par rapport à celles qu’ils connaissent déjà, comme la grippe saisonnière ou les accidents de voiture. La couverture médiatique constante contribue au sentiment de danger, ce qui entraîne une peur accrue et une escalade du danger perçu.
4-Essayer une technique de contre-attaque
Il s’agit de confronter une idée angoissante à une contre-déclaration rationnelle. Par exemple, si votre pensée persistante est : « Tous ceux que j’aime vont mourir de ce virus », vous pouvez la contrer avec des déclarations factuelles telles qu' »En fait, la plupart des personnes qui attrapent le Covid-19 ont des chances de se rétablir complètement, et cela en supposant que maman, papa et ma petite soeur l’attraperont même tout court ».

DOSSIERS SPÉCIAUX