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Le festival «Cultures d'Hivers» : la Tunisie à honneur!

  • Le festival «Cultures d'Hivers» : la Tunisie à honneur!

Comme à son accoutumée, le festival français «Cultures d’Hivers» organisé par la ville des Lilas en partenariat vient de lancer la 7ème édition qui, pour l’année 2018, met à l’honneur la Tunisie.
Une riche programmation culturelle, autour des cultures du monde et qui entend défendre et mettre en exergue la diversité culturelle. «Culture d’Hivers» qui a débuté samedi et se poursuit jusqu’au 14 février a lieu dans divers espaces culturels et propose  une palette d’activités assez riches entre expos, concerts, films, lectures, danse et cuisine du monde.
Cette 7ème édition s’intéresse à la culture nord-africaine et orientale, met  en exergue la richesse culturelle tunisienne. Une grande partie de la programmation est consacrée au patrimoine musical, théâtral, gastronomique et littéraire tunisien.
Tunisie : un patrimoine artistique au-delà des frontières
Le comité d’organisation de «Cultures d’Hivers» explique ce choix : «La Tunisie est le « seul pays où, à ce jour, le soulèvement populaire a donné naissance à un nouveau souffle démocratique, suite à la révolution de janvier 2011». Il rappelle que «la Tunisie fut une terre convoitée par des grandes civilisations (carthaginoise, romaine, arabo-musulmane…)» et qu’elle «accorde à la femme une place particulière et inédite dans le monde arabo-musulman» aussi bien qu’à «l’expression artistique de tous bords, les artistes faisant de l’espace public, depuis la révolte du 14 janvier 2011, un espace d’accomplissement et de réalisation pour leurs créations ».
Parmi les activités prévues et qui couvrent diverses disciplines artistiques, nous pouvons citer :

  • Cinéma : La projection du film « Les Souliers de l’Aïd » (« Sabbat el Aïd ») d’Anis Lassoued, la projection-rencontre du documentaire « Au-delà de l’ombre » de Nada Mezni le 26 janvier ; « La belle et la meute » de Kaouther Ben Hania le 27 janvier ; « Brûle la mer » un documentaire de Nathalie Nambot et Maki Berchache qui aborde la question de l’immigration clandestine vers Lampedusa ;
  • Théâtre : « Ambre, un conte tunisien », mise en scène de Nour Jlassi (Compagnie À l’Affût) mêlant théâtre d’objets, marionnettes et chant, une invitation à la découverte du patrimoine d’antan autour du désert ;
  • Musique : Un solo de oud du compositeur et interprète tunisien Mohamed Bhar.
  • Danse : Une chorégraphie « Au temps où les arabes dansaient » signé Radhouane El Meddeb, le jeudi 25 janvier qui met en scène des hommes explorant la danse du ventre en réponse aux menaces extrémistes qui pèsent sur les femmes.

 
Au programme, une multitude de prestations artistique du monde : hommage au poète palestinien Mahmoud Darwich, une conférence sur le Yémen, un concert «De Bako à Bamako», expo d’un plasticien algérien engagé, un concert du Trio Joubran, des comptines de la Grèce à l’Asie mineure et des lectures en musique. Une invitation à un voyage artistique et à un dialogue interculturel, au-delà des frontières.
M.L

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