Troubles des conduites alimentaires : qu’est-ce que c’est et comment se rétablir ?
- société
Qui de nous n’a pas assisté à des bagarres de rue, dans des marchés, à partir de l’après-midi à chaque mois de Ramadan ? !!Le mois de ramadan est une véritable mise à l’épreuve pour les accros à la nicotine ou à la caféine.
Tête lourde, baisse de vigilance, fatigue, irritabilité… Il faut savoir que le «jeûneur» est frappé d’une pulsion de consommer du caféine sans pouvoir le faire, ce qui le rend encore plus nerveux et plus colérique.Car la caféine modifie la composition chimique et biologique du cerveau en entraînant une dépendance qui s’atténue avec le temps.c’est ce qui explique ces manifestations physiologiques constatées lorsqu’il y en a un manque appelé «syndrome de manque».
Le syndrome de manque est la conséquence de la baisse brutale de caféine ou nicotine dans l’organisme au dessous d’un certain seuil .Ceci va se manifester par une nervosité, une colère, une agressivité, une agitation et une impossibilité de se concentrer. Ces manifestations sont d’autant plus importantes au début du Ramadhan
Pour échapper, la solution consiste à conserver un apport de caféine, mais à le répartir différemment. ..un café juste avant le lever du soleil assurerait un apport de caféine durant quelques heures, car la caféine qui est absorbée par le tube digestif très rapidement parvient au cerveau cinq petites minutes après son ingestion.Sa demi-vie est d’environ 6 heures, une autre tasse à la rupture du jeûne couvrirait les besoins de la soirée.
Une autre solution, qui est aussi très efficace…le thé pendant les soirées ramadanesques. Le thé contient plus de caféine que le café, mais il n’a pas du tout le même effet sur le corps. Ceci s’explique par la façon dont les molécules de caféine sont liées aux autres substances. En effet, contrairement au café dont la caféine se retrouve presque instantanément dans, la caféine présente dans le thé est absorbée plus lentement par le corps parce qu’elle est liée à d’autres molécules, des phénols. C’est pourquoi le thé a une action plus tonique qu’excitante.
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