UGTT :  Une femme au bureau exécutif et après !!!

 
 Noureddine Taboubi a été élu nouveau secrétaire général de l’UGTT, le jeudi 26 janvier 2017,  au terme des travaux du 23ème congrès de la centrale syndicale. La liste consensuelle de Noureddine Taboubi a remporté les suffrages après plus de 12 heures du démarrage des élections.
Ce qui est étonnant dans cette affaire c’est qu’il n’y a qu’une seule  femme parmi les 13 membres du bureau exécutif. Un regret partagé par les femmes. Pourtant le taux de présence de la femme dans les structures syndicalistes s’élève à 54% de l’ensemble des adhérents de l’UGTT. La femme, un partenaire actif dans le militantisme longtemps ignorés quant aux postes de décisions « C’est abusif de laisser la femme à côté, après la bataille qu’elle a menée, qu’elles ne soient pas représentées ».a déclaré Sihem Boussetta, syndicaliste et congressiste et l’une des membres actifs de l’UGTT en réclamant qu’ il est bien  temps que leur militantisme soit reconnu.
Un quota minimum de deux femmes à tous les niveaux de décision a finalement été adopté, mais il ne sera pas obligatoire avant cinq ans pour le bureau exécutif. Et selon Fathi Ferik, un congressiste, il n’est pas souhaitable d’imposer plus de femmes pour l’instant : « Pour le moment, c’est suffisant parce qu’il n’y a pas beaucoup de femmes qui sont secrétaire ou secrétaire adjoint dans les syndicats. C’est pour ça que la femme aussi, elle doit travailler, elle doit s’imposer ».
Les femmes représentent plus de 50% des membres de l’UGTT, mais elles sont aujourd’hui sous-représentées dans les instances dirigeantes au cœur du syndicat.