Le racisme, nous le vivons au quotidien !!

 
l’Evènement a eu lieu dans un cadre luxueux ; l’Hôtel Africa au centre-ville le vendredi 13 Janvier 2016. Organisée par l’association « AfrimaLife » et baptisé « L’Afrique berceau de l’humanité », cette belle initiativea été marquée par la présence de quelques intellectuelles qui tenaient à être là pour soutenir lesdeux étudiantes subsahariennes qui ont été agressé quelques jours avant par un délinquant tunisien.
L’évènement a été marqué  notamment par la présence de Mme Naziha Laâbidi ministre de la femme, de la famille et de l’enfance qui a tenue à être là du début de la cérémonie jusqu’à la clôture, en démontrant encore une fois son soutien incontestable aux bonnes causes et notamment le combat contre le racisme et la délinquance en Tunisie. Mme la ministre a eu son mot à dire en soulignant la mise en place d’un numéro vert pour signaler tout acte raciste contre les tunisiens ou nos invités africains.
Des invités de différentes communautés africaines ont été invités à cette belle cérémonie pleine de bonne volonté, Malienne, Camerounaise, Togolaise, etc. Le mot du président de l’association des étudiants africains qui a souligné la situation catastrophique des étudiants subsahariens en Tunisie et ce qu’ils subissent comme agression au quotidien a bouleversé toute l’audience présente.
Mme LeylaKhaiat la présidente de l’association « Afrima Life » a eu son mot à dire quand elle a souligné que le racisme nous le vivons au quotidien, que nous soyons noir, arabe, ou musulman en racontant une anecdote quand elle était présidente de la chambre des femmes chefs d’entreprises et la discrimination à laquelle elle devait faire face en tant que présidente venue d’un pays arabo-musulman.
 
Nos amis africains étaient là, ils ont parlé de la souffrance qui les range, ce cloisonnement dans lequel ils vivent au quotidien alors qu’ils pensaient venir étudier dans un pays dit libre et démocratique. Sauf que voilà, ils sont agressés tous les jours ce qui les poussent à s’enfermer encore plus.
Cet air de s’excuser, et il le fallait, qui régnait sur l’évènement, rendait  la cérémonie amère, lugubre et triste aux yeux de ceux qui sont agressés au quotidien dans notre pays. On sentait dans leurs yeux une amertume face à cette belle république  d’absurdie Tunisienne