- société
Par Myriam ESSOUSSI
On tient bon à des moments de bonheur qui ne sont en fait que des moments de nostalgie pour le futur. Ce sentiment qui perturbe les ondes de notre méfiance, qui rend notre respiration incontrôlée.
Ces envies qui n`ont aucun sens, qui nous préparent soit dit-on en passant pour un meilleur avenir, une meilleure vision des choses et une espérance beaucoup plus intense vers nos futurs. Mais ce que nos ancêtres ont omis de dire c’est que ni une femme de 40 ans, ni une femme divorcée, ni une femme active dans la société n’aurait ce futur paisible. Alors que dire si tous ces critères habillaient une même et unique femme ? La vie lui serait impossible !!
Comme tous les soirs, je me change, je dine et je m’installe dans mon immense lit accompagné d’un film attendant le marchand de sable qui serait surement en retard lui aussi.
Ironique cette vie, tout déterminant masculin me tourne le dos ; le sommeil, l’amour, le courage, … ce soir là à la télé on a diffusé un vieux classique intitulé « la flamme du chagrin ».
Ça parlait de deux personnes amoureuses mais que le destin a séparé et quand il s’y met lui, il peu crée des chefs-d’œuvre. Ce que j’aimais dans ce film c’était la résistance de leur amour et surtout que malgré toutes les catastrophes par lesquelles ils sont passés et tous les chagrins qui auraient pu les tuer, ils s’aimaient à en mourir. Peut être été ce juste un film mais moi j’y crois à ce genre de passion.
La grand-mère de la jeune femme lui répétait toujours que pour rester jusqu’à la mort avec la même personne il fallait faire en sorte de toujours recoller les morceaux et ne pas jeter et recommencer encore et encore, que dieu a créée la femme pour calmer la fougue et la témérité de l’homme, le décorer par son amour, l’habiller de patience par sa douceur et l’armer de courage par sa subtilité. En fin de compte c’est en la femme que naît une histoire d’amour, à ses dépend qu’elle vit et à travers elle qu’elle s’épanouie…
« Le royaume de ta passion dévoilant la douceur de ma pudeur, alors tantôt je me défends pour garder ma chasteté tantôt je me laisse envahir par la vague m`emportant vers un inconnu que je désire depuis longtemps… ton sourire voilant cette extase et cette frénésie qui regorge ma passion d`infimes ardeurs… je t’aime Sarah » et c’est sur cette magnifique réplique je me suis laissée aller dans les bras de Morphet séduite par l’idée que demain je risquais d’entendre la même.
L’espoir et l’amour, c’est garce à eux que je respire encore.