- société
Pour souhaiter bonne fête à la Femme tunisienne à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire du Code du statut personnel…
Par Naceur BEN FRIJA
Après mon article de janvier 2011, intitulé « La Femme tunisienne fer de lance de la Révolution… » et ma proposition de l’instauration du régime parlementaire en Tunisie pour mettre fin à l’arbitraire…par l’établissement des droits fondamentaux dans la constitution (ayant plaidé au préalable « Pour l’adoption d’une constitution innovante »…). Je viens en ce 13 août 2016, renouveler mes vœux de bonne fête à la Femme tunisienne.
L’occasion est propice pour lui lancer un appel afin que la Femme tunisienne poursuive son rôle de fer de lance pour la réalisation des fondamentaux de la Révolution, soit la Dignité, la liberté, la Démocratie et le Développement des régions défavorisées en Tunisie… Elle est en mesure de l’assurer dans les domaines divers qui préoccupent aujourd’hui les Tunisiens.
Je rentre de moments de repos passés dans l’une des belles et nombreuses stations balnéaires que recèle notre chère Tunisie. J’ai pu constater à cette occasion plusieurs domaines où la Femme tunisienne pourrait contribuer à relever le défi pour répondre aux préoccupations du citoyen. Tels que l’entreprise d’actions citoyennes (par exemple la création d’associations apolitiques qui le demeurent avec direction collégiale…) visant notamment à promouvoir le civisme et son enracinement dans le pays. Vue du train, du louage ou à dos d’âne, notre pays donne, malheureusement, l’impression au visiteur d’une décharge à ciel ouvert…
L’absence de propreté des villes, villages et hameaux est choquante…, le manque d’esprit d’initiative et d’entreprise surprend, les carences dans la conscience professionnelle et l’incivisme persistent (irresponsabilité manifeste). La Femme tunisienne a un rôle majeur à jouer pour mener ces actions en particulier dans les lieux d’origine. Elle a également une mission nationale pour la réhabilitation du drapeau tunisien par la contribution à faire imposer l’obligation de ne pas laisser flotter l’emblème national sur les édifices publics, les sociétés privées et toutes autres structures ou par des citoyens qui voudraient l’arborer…dans la capitale et à l’intérieur de notre chère Tunisie à tous quelques soient les circonstances…