5ans après : Doit-on vraiment regretter ??!!!

Et oui, 5 ans déjà, cinq années après le fameux jour où Ben Ali nous avait compris, 5 ans depuis qu’il est parti, en laissant derrière lui un peuple déboussolé qui ne s’était pas lui-même compris !
Je me rappelle de l’après révolution, cet espoir, cette ambition de faire de la Tunisie un pays meilleur, cette lumière qui brillait au fond des yeux de tous les tunisiens !
Malheureusement peu à peu, le pauvre tunisien a vu ses désirs de changements se transformer en cauchemar, des gouvernements qui défilent l’un après l’autre, des promesses non tenues, des morts, des explosions, du terrorisme, que des nouvelles dont on se serait bien passé.
Toutes ses désillusions, ses mensonges, cette crise économique qui bat son plein ont fait que les tunisiens malgré leur courage et leur résistance ont commencé à déprimer et surtout beaucoup ont regretté cette révolution
Doit-on vraiment regretter ?
Peut-être que oui et peut-être que non ! Je ne peux pas affirmer quoi que ce soit mais je peux vous dire qu’on doit continuer, ce pays est à nous, c’est à nous de l’améliorer, de le transformer. Les politiciens ne sont pas éternels et les gouvernements finissent par passer, c’est le seul avantage de cette instabilité.
Mais nous on ne changera ni de nationalité, ni de rêve d’une Tunisie meilleure alors battons nous pour le bien de ce beau pays, protégeons le des intrus, ouvrons grands nos yeux à tous les dépassements.
Sauvons notre pays et ne laissons personne nous monter les uns contre les autres car au fond de nos cœurs, même si nos croyances, nos préférences et nos points de vues sont différent, nous vouons tous ce même amour pour notre pays !
Alors aujourd’hui, et cinq ans après cette révolution qui nous a réuni, rassemblons nous à nouveau autour de la Tunisie, pour nos enfants, pour les futurs générations. Protégeons-la, relevons-la et tous les obstacles disparaitront.
C’est à nous de donner l’exemple aux politiciens, c’est à nous de diriger leurs actions et pas eux !
Aimons-nous les uns et les autres, bannissons l’exclusion et tout ira pour le mieux !
Par Jihène Sayari